[15],[3]. Les réactions de la communauté internationale face à la dictature argentine sont, de ce fait, moins vives qu’elles ne l’ont été pour le Chili. Le site officiel de l’auteure, qui propose un résumé, un extrait, et ce qui en a été Encourageant l'agitation sociale, il se pose en même temps comme seul capable de pacifier le pays. Il s'éloigne cependant de l'orthodoxie libérale pure en maintenant l'activité industrielle par des travaux publics, ainsi qu'en établissant un programme corporatiste, expérimenté en particulier par le gouverneur de Córdoba Carlos Caballero, l'un des bras droits du prêtre intégriste Georges Grasset (de la Cité catholique) [9]. Une répression très dure sâengage alors contre les mouvements dâopposition et se manifeste par des exécutions, la pratique de la torture et des disparitions. He came to power in a coup d'état that deposed Isabel Martínez de Perón.In 1985, two years after the return of a … La dictature est un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, à caractère exceptionnel et illégitime.Elle surgit dans des crises sociales très graves, où elle sert soit à précipiter l'évolution en cours (dictatures révolutionnaires), soit à l'empêcher ou à la freiner (dictatures conservatrices). Histoire de l'Argentine . En cela, les forces armées ont été influencées par la « doctrine de sécurité nationale » promue par le Pentagone dans le cadre de la guerre froide contre le Bloc de l'Est [4]. Influencée par le national-catholicisme [1], la dictature tente de « moderniser » et de « rationaliser » le pays tout en interdisant les partis politiques, espérant ainsi résoudre le problème de l'instabilité politique du pays, permanente depuis la proscription du péronisme par la « Révolution libératrice » de 1955 : le coup d'Ãtat qui avait déposé le général Juan Perón. Le cas de l'Argentine s'inscrit donc dans un processus global. Dans le Grand Buenos Aires, le chômage passe de 4,8 % en 1970 à 7,4 % en 1972, selon des statistiques officielles qui le sous-estiment pourtant largement[14]. Le général Jorge Rafael Videla est mort le vendredi 17 mai, à 87 ans, dans une prison près de Buenos Aires. Toutefois, l'approfondissement du projet « révolutionnaire » des militaires échoue, provoquant l'inconcevable, à savoir l'union du radicalisme et du péronisme dans l'alliance dite de l'« Heure du peuple » (novembre 1970), l'ex-président Ricardo BalbÃn (UCRP) appelant conjointement avec son vieil ennemi, le général Perón, à l'organisation d'élections libres. Chants chamaniques kuna (Panama) 2. Des villes sont fondé… Mais elle a vu aussi passer d'autres ethnies comme la culture de Santa Maria jusqu'à la culture de la Pampa. Décembre : l'ancien dictateur Jorge Videla, qui a dirigé l'Argentine de 1976 à 1981, est condamné à la prison à vie pour meurtre, torture et enlèvements. Des décennies ont passé, mais le pays porte encore le deuil de ces milliers de victimes. Quelle position de la France ? Revenant à la politique de Krieger Vasena, il dévalue le 18 juin 1970 le peso de 12,5 % [7] et favorise les investissements étrangers[7]. Signé par les commandants en chef des trois forces armées, le lieutenant-général Pascual A. Pistarini, l'amiral Benigno I. Varela, et le commandant de l'aviation, le brigadier-major Teodoro Ãlvarez, l'« Acte de la Révolution argentine » constitue la junte militaire qui destitue le président et les gouverneurs de province ainsi que les membres de la Cour suprême et le procureur général, nomme à ces postes de nouveaux titulaires qui devront prêter serment de fidélité au régime, dissout le Congrès national et les représentations provinciales ainsi que les partis politiques et remet le pouvoir entre les mains du lieutenant-général Juan Carlos OnganÃa, nommé « président de la République », qui concentre entre ses mains les pouvoirs exécutif et législatif, L'Acte du 28 juin justifie le putsch au vu de la mauvaise gestion du gouvernement d'Illia, qui aurait provoqué : « la rupture de l'unité spirituelle du peuple argentin, la généralisation de la démoralisation et du scepticisme, l'apathie et la perte du sentiment national, la détérioration chronique de la vie économique et financière, la faillite du principe d'autorité et l'absence d'ordre et de discipline qui se traduisent en des perturbations sociales frondeuses et en la méconnaissance notoire du droit et de la justice. Galimberti et Francesco Licastro deviennent ainsi les représentants officiels de la Jeunesse péroniste, mouvement de masse qui obtient ainsi sa consécration officielle comme « quatrième branche » du péronisme[3], aux côtés des syndicats ouvriers, des politiques et de la branche féminine. ), la censure permanente (ainsi la loi n°16 940, « Idéologie communiste : communication postale », préparée par le Conseil de sécurité nationale et promulguée le 18 octobre 1966, autorise l'ouverture de tout courrier et la saisie des courriers « subversifs » et de toute représentation « immorale », littéraire ou graphique[1]). Photos des personnes disparues durant la dictature. L’Argentine est ainsi le dernier pays du Cône sud à basculer dans la dictature. Cherchant à isoler le péronisme à travers un projet corporatiste qui recueillerait les faveurs des syndicalistes les plus modérés (CGT d'Augusto Vandor, qui s'essaye à développer un « péronisme sans Perón », et courant « participationniste » de José Alonso), OnganÃa tente de maintenir la participation des différents secteurs du pays dans son gouvernement grâce à des comités consultatifs dans certains domaines de la politique industrielle et économique. Confronté au mécontentement croissant de la population devant la croisade conservatrice mise en place, OnganÃa opère un remaniement ministériel début janvier 1967, nommant ministre de l'Ãconomie Krieger Vasena, qui avait eu le même rôle sous la dictature d'Aramburu en 1957-58. Une période pré-coloniale de rivalités entre populations sédentaires d'Indiens pré-Colombiens. Pensant faire fondre le mythe au contact du réel[4], Lanusse autorise soudain, le 7 juillet 1972, Perón à rentrer en Argentine. Perón souffle ainsi le chaud et le froid, appelant la CGT à la grève générale (29 septembre 1971) afin de mettre la pression sur la dictature ainsi que sur la droite péroniste, puis remplaçant en novembre 1971 son délégué en Argentine, Jorge Rafael Paladino, par Héctor J. Cámpora, proche de la gauche péroniste, et favorisant ainsi les secteurs les plus intransigeants envers la dictature[15]. Dictature argentine Histoire politique de l'Argentine 5. Galtieri, alors discrédité, est remplacé par le général de division Reynaldo Bignone. Histoire de l’Argentine : la dictature. Un peu partout, de nombreux symboles rappellent aux argentins ces « années noires » : des plaques placées sur les trottoirs du quartier de … La mort du Général Perón en 1974 provoqua la clandestinité des Montoneros, péronistes de gauches et anti-impérialistes. En 1977, la Commission argentine des droits de lâhomme, à Genève, accuse le régime de 2 300 assassinats politiques, quelque 10 000 arrestations et la disparition de 20 000 à 30 000 personnes, dont un grand nombre sont assassinées par la junte militaire et enterrées sans sépulture. En outre, et cela caractérise également ce type de régime, contrairement aux coups d'Ãtat précédents, l'armée ne vise pas ici à intervenir temporairement sur la scène politique de façon à rétablir un ordre qu'elle estimerait menacé, inaugurant une période de transition à la suite de laquelle elle rendrait le pouvoir aux civils une fois le « péril » écarté. Le poignant long-métrage de Luis Puenzo sur les bébés volés de la dictature ressort ce 5 octobre en copie restaurée. Par ailleurs, un « Statut de la Révolution argentine » est promulgué, ayant même valeur juridique que la Constitution. La dernière modification de cette page a été faite le 21 septembre 2020 à 15:12. Cette politique, sans résultats satisfaisants pour la classe ouvrière, et qui déçoit les espérances populaires concernant le retour d'un Perón idéalisé, provoque en 1968 la scission de la CGTA, menée par le graphiste Raimundo Ongaro, ainsi que la radicalisation des Jeunesses péronistes. La répression s'aggrave avec la loi n°17 401 d'août 1967, « Communisme: règles de la répression », préparée par le Conseil de sécurité nationale[1]. Le peuplement de la région se fait notamment à partir du Pérou, après la découverte en 1543 de la route Pérou-Río de la Plata. Pour la description de l'attaque de La Calera, voir le documentaire (court-métrage), Dernière modification le 21 septembre 2020, à 15:12, General Ongania and the Argentine (Military) Revolution of the Right: Anti-Communism and Morality, 1966-1970, Introducción: el GAN y la normalización del Partido Justicialista, Université nationale du général San MartÃn, Le premier retour de Perón : charisme et mobilisation populaire en novembre 1972, EE.UU. Elle entrava fortement le développement social et l'industrialisation du pays, mais sans nuire au développement culturel. La première dictature L es années trente furent les années de la première dictature militaire du pays. La fréquentation moyenne des cinémas passe de 7,2 films par personne et par an en 1960 à 2 films en 1970[1]. Celui-ci choisit alors son délégué Héctor Cámpora pour le représenter, avec Vicente Solano Lima (du Parti conservateur populaire) comme colistier : le mot d'ordre péroniste est alors « Cámpora au gouvernement, Perón au pouvoir ! » Le 18 novembre 1972, près de 100 000 personnes, en majorité des membres des Jeunesses péronistes, défilent autour de la maison du général[4]. Les réserves, qui dépassaient le milliard de dollar en 1968, tombent à 300 millions de dollars (1971) [7]. Un événement dont Courrier international est partenaire. Selon un témoignage de 2010 d'un sous-officier retraité de l'armée, Roberto Francisco Reyes, l'armée américaine, en particulier des unités des Rangers, ont entraîné 200 soldats argentins à Salta en 1967, leur enseignant l'usage de la torture (dont celle de la gégène et de plusieurs techniques d'asphyxie) [5]. Pour comprendre la singularité et les particularités de la dernière dictature argentine (1976-1983), la plus cruelle expérience en matière de violation des droits de l'homme dans le Cône Sud de l’Amérique Latine, il convient de la replacer dans le contexte historique du XXe siècle argentin. C'est dans ce climat de crise que des organisations armées font leur apparition, luttant contre la dictature : foco éphémère des Forces armées péronistes à Taco Ralo (Tucumán) en septembre 1968, suivi de l'attaque du commissariat de Villa PiolÃn du 6 janvier 1970 au cours de laquelle les FAP diffusent la Marche péroniste et distribuent aux enfants du bidonville des jouets « expropriés »; première action publique des FAL en mars 1970, qui enlèvent le consul du Paraguay accusé d'être un agent de la CIA ; enlèvement du général Pedro E. Aramburu le 29 mai 1970, première action revendiquée par les Montoneros, péronistes catholiques nationalistes de gauche. [] Lire la suite Le coup d’État a lieu le 24 mars 1976, trois ans après le coup d’État en Uruguay tandis que le Chili, la Bolivie et le Brésil étaient également gouvernés par des juntes militaires. [1]. Durant toutes ces années, Perón, exilé à Madrid, et l'armée argentine sont demeurés les arbitres ultimes du jeu politique[2]. Archéologie Arts et spiritualités 1. La « Révolution argentine » (1966-1973) est le nom officiel de la dictature militaire instaurée par le coup d'Ãtat du 28 juin 1966 qui renverse le président Arturo Illia (UCRI), élu en 1963. La dictature en Argentine (1976-1983).La junte prononce la dissolution du Congrès en 1976, impose la loi martiale et gouverne par décrets. En 1982, celui-ci ordonne aux troupes argentines dâenvahir les îles Malouines, une possession britannique (appelées Islas Malvinas, en espagnol), revendiquée depuis longtemps par lâArgentine. La dictature maintient son veto sur la candidature de Perón en introduisant une clause ad hoc de résidence. La souveraineté de l’Argentine fut formalisée par la déclaration d’indépendance du 9 juillet 1816 à Tucumán, puis avec la défaite militaire des troupes de l’Empire espagnol en 1824, dans l’actuel département péruvien d’ Ayacucho. Le putsch a été mené par le général Juan Carlos OnganÃa, qui dirige la junte jusqu'en juin 1970, avant d'être lui-même poussé vers la sortie par l'armée et remplacé par le général Roberto Levingston, qui décide d'approfondir la « Révolution argentine ». Le 23 septembre 1947 la loi 13.010 confère aux femmes le droit de voter et d’être élues. La ville est abandonnée en 1541. Tradiciones musicales religiosas de Chile (Dossier en español) Pratiques thérapeutiques traditionnelles 4. Il est à bien des égards intéressant de constater qu'effectivement la mémoire et la commémoration de la dernière dictature y tient presque lieu de religion. La mort du Général Perón en 1974 provoqua la clandestinité des Montoneros, péronistes de gauches et anti-impérialistes Depuis plus de 40 ans, les Grands-mères de la place de mai recherchent les quelques 500 enfants enlevés par la dictature argentine aux prisonnières politiques. L'échec patent du projet de « Révolution argentine », illustré par une crise économique aggravée et l'intensification conséquente de la contestation sociale et politique, inaugurée par le Cordobazo de mai 1969 et poursuivie lors de la visite du gouverneur de New York Nelson Rockefeller en juin 1969[7], finit par contraindre l'armée à organiser des élections. L'âge de la retraite est reculé, et d'autres mesures réactionnaires sont prises concernant le droit du travail. Par ailleurs, il rénove complètement la direction du Conseil supérieur justicialiste le 27 novembre 1971, en y faisant rentrer Rodolfo Galimberti (es), cofondateur de la Juventud Argentina para la Emancipación Nacional (JAEN), qui travaille étroitement avec les Montoneros[3]. Histoire de l’Argentine : le XXe siècle Le XXe siècle en Argentine fut marqué à la fois par un âge d’or, puis par les dictatures militaires et la figure de Perón. C’est par la suite que sont venus les Espagnols en Argentine. Les associations des droits de l'Homme parlent en effet de devoir de mémoire. instruyó en el paÃs sobre técnicas de tortura, « Les crises politiques récentes en Argentine », Escadrons de la mort, l'école française, Montoneros: copamiento de La Calera, 1970, Dictature militaire argentine (1976-1983), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dictature_de_la_Révolution_argentine&oldid=174911121, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les groupes de la Jeunesse péroniste ont adopté des idées révolutionnaires, influencés par le succès de la Révolution cubaine (1959) [4] : si dans les années 1950 la jeunesse étudiante était plutôt de droite voire d'extrême-droite (Mouvement nationaliste Tacuara), sa composition a changé avec l'entrée massive des classes moyennes sur les bancs de l'Université. Dès son arrivée au pouvoir, le général OnganÃa met au pas l'Université, revenant sur la participation des étudiants à la gestion universitaire et, en général, sur tous les acquis de la réforme universitaire de 1918[6] tandis que la Fédération universitaire argentine est dissoute (loi n°16 912 du 29 juillet 1966 [1] et loi du 24 avril 1967 [7]). Celle-ci permet l'emprisonnement (1 à 8 ans) de toute personne jugée coupable de propagande communiste et d'interdire à tout « communiste » l'exercice de quelque responsabilité que ce soit (édition, enseignement, syndicalisme, travail dans la fonction publique, etc.) Invité Alexandre Valenti, grand reporter et réalisateur. La dictature argentine. Le coup d'Ãtat est officialisé dans l'Acta de la Revolución Argentina du 28 juin 1966. En mai 1968, pressentant des velléités putschistes, OnganÃa destitue l'état-major, remplaçant ainsi Julio Alsogaray par Alejandro Lanusse, Benigno Varela par Pedro Gnavi et Adolfo Alvarez par Jorge MartÃnez ZuvirÃa. Toutefois, dans le même temps il réprime durement les mouvements sociaux et n'hésite pas à faire usage du terrorisme d'Ãtat (massacre de Trelew en août 1972 : des prisonniers politiques qui s'étaient rendus après une spectaculaire évasion sont assassinés la nuit)[12],[13]. La « Révolution argentine » (1966-1973) est le nom officiel de la dictature militaire instaurée par le coup d'État du 28 juin 1966 qui renverse le président Arturo Illia (UCRI), élu en 1963. L'union de ces forces politiques antagonistes contre l'armée contraint celle-ci à remplacer Levingston par Lanusse à la suite d'une tentative du président de se débarrasser de la junte[7], tandis qu'Arturo Mor Roig (UCRP) est appelé au ministère de l'Intérieur afin d'organiser l'ouverture politique annoncée sous le nom de « Grand Accord National » le 1er mai 1971. Au cœur de cette période sombre de l’histoire argentine s’est tenue la Coupe du Monde de football, du 1er au 25 juin 1978. La junte prononce la dissolution du Congrès, impose la loi martiale et gouverne par décrets. Durant la dictature de Videla, 500 bébés on été enlevé de leur mères à la naissance. Et en 1983, quand la junte militaire tombe, Mario Sandoval s'exile à Paris, et se construit une nouvelle vie. Encourageant l'agitation sociale, il se pose en même temps comme seul capable de pacifier le pays. Jorge Rafael Videla Redondo (/ v ɪ ˈ d ɛ l ə /; Spanish: [ˈxoɾxe rafaˈel biˈðela]; 2 August 1925 – 17 May 2013) was a General Commander of the Army, member of military junta and dictator of Argentina for five years.. En décembre 1969, le Mouvement des prêtres pour le Tiers-monde implore sans succès OnganÃa de mettre fin à son plan d'éradication urbanistique des villas miserias (bidonvilles). Un an plus tard, son règne est sévèrement ébranlé par le Cordobazo (mai 1969), soulèvement spontané dans la ville de Córdoba, bientôt imité à travers le pays (Rosariazo, etc.). Le régime militaire, qui a débuté en 1976, n’est pas une expérience isolée mais représente le point culminant d’une série d’intervention… Le secrétaire d'Ãtat à l'Ãducation déclare alors vouloir « mettre la jeunesse à l'abri d'un plan communiste visant toute l'Amérique latine » par ces mesures autoritaires[7]. Par conséquent, on ne peut pas séparer le communisme du libéralisme[1]. ». Une répression très dure s’engage Lâéconomie demeure chaotique. En juin 1969, au moment de la visite de Nelson Rockefeller envoyé par Nixon, OnganÃa remplacea Krieger Vasena par le technocrate Dagnino Pastore, qui ne parvient pas à contenir la hausse importante des prix[7]. Cependant, elle n’avait connu que trois ans de démocratie dans un contexte fragile de crise politique (huit chefs d'Étaten 20 ans), précédés de la dictature catholique-… L’histoire de l’Argentine au XXème siècle est jalonnée par les interventions militaires, dont la dictature de 1976-1983 est le point culminant. Seule une délégation de 300 personnes est autorisée à accueillir le « Conducteur » [4], bien que 30 000 militants péronistes tentèrent de franchir les barrages[4]. Responsables entre mai 1969 et mai 1971 d'environ 300 vols de banques et autres actions directes[7] visant essentiellement à ridiculiser le régime ainsi que, selon le gouvernement, de trois enlèvements (dont Aramburu et, en mai 1971, le consul britannique Stanley Sylvester, responsable de Swift & Cie à Rosario, par l'ERP, qui le libère après un certain nombre de garanties sociales octroyées par la compagnie frigorifique) et trois assassinats[7] (le général Juan Carlos Sánchez, commandant du IIe corps de l'armée, assassiné le 10 avril 1972 par l'ERP et les FAR [10]), celles-ci ont pourtant du mal à s'implanter véritablement[7], les Montoneros ne prenant véritablement de l'importance qu'en 1972 et les enlèvements se multipliant (Oberdan Sallustro (es), directeur de la FIAT, enlevé en avril 1972 puis tué lors d'un échange de tirs; il fut alors remplacé par Luchino Revelli-Beaumont, etc.). Tous les événements politiques (élections, conflits, accords, ) et les faits économiques et sociaux qui ont marqué lhistoire contemporaine du pays jusquà aujourdhui. Levingston nomme Carlos Moyano Llerena à l'Ãconomie, le général de brigade Eduardo McLoughlin à l'Intérieur et Luis Maria de Pablo Pardo au secrétariat d'Ãtat. La défaite de l’armée argentine marqua la fin de la dictature. Cette dictature militaire ne prend fin qu’en 1983, à la faveur notamment de l’affaiblissement du régime consécutif à la défaite de l’Argentine face au Royaume-Uni lors de guerre des Malouines. Parmi celles-ci, on a avait des peuples de l’Empire Inca qui ont pris résidence dans la partie nord. Ce dernier arrive à l'aéroport d'Ezeiza (province de Buenos Aires) le 17 novembre 1972, le pouvoir ayant renforcé l'état de siège pour la circonstance afin d'éviter tout soulèvement populaire[4]. Les exportations se maintiennent à un niveau élevé mais le secteur agricole est touché par la suppression des mesures protectionnistes. Cette approche intégriste sera reprise par la dictature de 1976-1983 [1]. Avec la Nuit des Longs Bâtons de juillet 1966, la répression provoque l'exil de 301 professeurs universitaires, dont Manuel Sadosky, Tulio HalperÃn Donghi, Sergio Bagú et Risieri Frondizi[8]. Elle tente cependant d'abord de sauver son projet, la junte dirigée par Lanusse, Gnavi et Rey remplaçant OnganÃa par Levingston, simple attaché militaire à Washington, en juin 1970, un an après le soulèvement spontané de Córdoba. Videla est remplacé à la présidence, en mars 1981, par le maréchal Roberto Viola, lui-même destitué, en décembre 1981, par le commandant en chef de lâarmée, le général Leopoldo Galtieri. Argentine 1978, la dictature championne du monde Posted on 2 avril 2020 2 avril 2020 by Enzo Leanni Nous sommes le 25 juin 1978 au stade Monumental de Buenos Aires, célèbre antre de River Plate, où se dispute la finale de la Coupe du Monde entre Argentins et Hollandais. Celles-ci généralisaient l'expérience précédente lancée d'octobre 1960 à mai 1961 par Margaride sous Arturo Frondizi[1]. Ceux-ci se regroupent au sein de l’Ejercito Revolucionario Popular (Armée révolutionnaire du peuple) et commettent de nombreux attentats visant les entreprises étrangères. D'autres lois spécifiques permettant la censure sont promulguées (n°17 741 et 18 019 de mai et décembre 1968[1]), puis OnganÃa institue en février 1970 le Conseil national de la radio et de la télévision (CONART) chargé de contrôler les médias (ancêtre du Comité Federal de Radiodifusión (es) créé en 1980 et abrogé par la loi n°26 522 de 2009). Lanusse fait également quelques concessions au mouvement ouvrier en levant le blocage des salaires, mais l'augmentation qui s'ensuit est immédiatement grignotée par l'inflation. Musicologie 6. Dictature argentine Dictature argentine - Histoire de l'Argentine - Terra Argentin . Tous ont en effet en commun le rôle prééminent des forces armées qui prétendent réorganiser la société selon des critères technocratiques et évacuer définitivement le multipartisme et le pluralisme politique, accusés de conduire à la décadence[3]. à son retour, Perón reçoit pendant 28 jours, chez lui à Vicente Lopez, les principaux acteurs de l'époque, tentant de constituer un vaste front électoral qui donnera naissance au FREJULI (Front justicialiste pour la libération) [4]. Il fait voter une loi d'arbitrage obligatoire des conflits du travail qui suspend le droit de grève. En Argentine, les Mères de la place de Mai se sont battues pour que leur pays se penche sur le cas des 30 000 disparus sous la dictature… Plus de trente ans après sa sortie, le film argentin L’Histoire officielle n’a rien perdu de son actualité. Des campagnes de moralisation de la société sont lancées, menées par les chefs de la police le colonel Enrique Green et Luis Margaride (futur chef de la police provinciale de Buenos Aires en 1974) [1]. Pendant la dictature, il monte en grade, voyage, noue des relations politiques. En 1536, Pedro de Mendoza fonde Buenos Aires, mais la Pampa, sans populations sédentaires et sans métaux précieux, se prête mal à un établissement durable. Par ailleurs, alors que la libération sexuelle bouleverse la société, que le rock argentin émerge timidement et que le nouveau cinéma fait son apparition[1], OnganÃa renforce l'ordre moral, interdisant les minijupes, les cheveux longs et tout mouvement d'avant-garde culturelle, fermant les cafés-concerts accusés d'être des repaires de « subversifs », etc., ce qui provoquera en retour la radicalisation des classes moyennes dont les enfants fournissent l'essentiel des effectifs de l'Université [6] (la population étudiante est passée de 137 000 en 1958 à plus de 240 000 en 1967[1]). l’histoire de Luz, une jeune femme argentine qui, à vingt ans, à la naissance de son enfant, commence à avoir des doutes sur ses origines. La figure de Perón en exil, reconnue comme « leader mythique » par Lanusse lui-même [4], a réussi à cristalliser les espérances des classes moyennes et des étudiants qui s'ajoutent aux péronistes de la première heure (syndicats et classes populaires). La Fnac vous propose 84 références Amérique Latine et Antilles, Histoire Actualité : Argentine, Histoire Actualité avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction. De Hipólito Yrigoyen à Perón, une succession de crises La crise de 1929 a des conséquences politiques désastreuses en Argentine. L'état de siège est maintenu en permanence, les droits civiques et sociaux et les libertés suspendus (liberté de réunion, d'expression etc. La dictature militaire a été une période sombre (1976-1983) dans l’histoire argentine. L'« Acte de la Révolution argentine », L'idéologie technocratique et national-catholique de la dictature, La mise au pas de l'Université et la « moralisation » de la société, Le remaniement ministériel de janvier 1967: la politique économique de Krieger Vasena, La destitution de l'état-major (mai 1968) et l'apparition des guérillas, Chronologie de l'histoire argentine (1966-1973). Toute représentation qui affecte, aux yeux de l'armée, la moralité, le mariage, etc., en justifiant l'adultère, l'avortement, la prostitution, le crime, la perversion, etc., est prohibée[1] : cinq minutes de Blow-Up d'Antonioni, coupables d'érotisme, sont ainsi coupées[1]; l'opéra Bomarzo (opéra) d'Alberto Ginastera, « obsédé par le sexe, la violence et l'hallucination », est interdit[1]. En 1983, des élections sont organisées qui portent au pouvoir, Raul Alfonsin, chef du Parti radical. L'inflation baisse ainsi à moins de 10 % en 1968, et 6,7 % en 1969[7]. Un éditorial de La Nación explique ainsi que « l'immoralité est l'un des visages montré par le communisme, en particulier auprès des jeunes » [1]. Les premières disparitions forcées ont aussi lieu (Juan Pablo Maestre et son épouse, ainsi que le couple Verd, tous des FAR, en juillet 1971; Luis Pujals de l'ERP en août 1971, etc.).