Les fortifications de Strasbourg comportent : l'enceinte de Strasbourg; la citadelle de Strasbourg; la forteresse de Kehl; la place fortifiée de Strasbourg. La Bruche est un petit cours d'eau non navigable qui descend des Vosges et qui débouche dans l'İll non loin en amont de Strasbourg. Aujourd'hui un espace culturel. Parmi eux, 498 ne dépendent pas des fortifications permanentes. Les Ponts Couverts sont situés à l’extrémité ouest du quartier pittoresque de la Petite France. Entre 1876 et 1884, les militaires allemands donnent à la cité élargie une nouvelle enceinte urbaine longue de onze kilomètres et ponctuée par une quinzaine de portes civiles et militaires. Un bref passage est marqué par de nombreux pillages et dévastations. Une modeste portion de cette enceinte est encore debout entre l'église Sainte-Madeleine et la rue du Fossé-des-Orphelins. Les arbres, maisons, moulins, blanchisseries et vignes situés au plus près des murs sont rasés afin qu'ils ne servent point aux assaillants ou gênent les opérations militaires. Les fortifications de Strasbourg comportent : l'enceinte de Strasbourg; la citadelle de Strasbourg; la forteresse de Kehl; la place fortifiée de Strasbourg. Lors du passage de Louis XIV à Strasbourg, Louvois fit descendre tous les canons des remparts et les exposa au regard du roi en les plaçant tous côte à côte sur le glacis de la contrescarpe par où passait le cortège royal[50]. Deux jours plus tard, il entre dans Wissembourg puis s'en retourne en France. Le mur repose sur des fondations en pierres volcaniques du Kaiserstuhl déposées dans une tranchée profonde et large de 1 à 1,20 mètre. L'enceinte a 550 mètres de long sur 335 mètres de large et enserre une superficie de 19 hectares, un chiffre dans la norme pour un camp romain (18 à 20 hectares) mais plus petit que les autres camps rhénans qui comptaient une superficie de 25 hectares[11]. Fortifications médiévales de Strasbourg from Jean-Marie Balliet on Vimeo. À Strasbourg, Sébastien de Vauban n'apporte que peu de modifications à l'enceinte bastionnée selon les préceptes de Daniel Specklin, la jugeant encore assez opérationnelle malgré une conception vieille d'un siècle. L'objectif de cette première ceinture était de tenir à distance l’assaillant, l'obligeant à s’établir à une distance telle que la ville, au cœur du dispositif, ne pouvait plus être directement bombardée. Dans la plus grande discrétion possible, il se monte ainsi une petite armée de 30 000 cavaliers, piquiers et mousquetaires. Déjà maître du Sundgau et des villes de la Décapole depuis 1648, le roi Louis XIV parachève, entre 1678 et 1681, l'annexion des seigneuries alsaciennes au territoire français dans le cadre de sa politique des Réunions. Ces puissantes tours carrées faisaient partie des remparts médiévaux qui encerclaient la Grande Île de Strasbourg. Cette muraille est longue de 2,6 kilomètres, comprend six tours carrées à toiture à quatre pans et dix-sept tourelles octogonales. )[n 2] et Saint-Nicolas en 1182, la première paroisse à avoir été fondée sur la rive droite de l'İll[16]. Forte de ses 26 000 habitants (dont 10 000 réfugiés de la guerre de Cent Ans qui résidaient en-dehors des fortifications), Strasbourg était capable de lever une armée de 4500 hommes. Avant son départ vers la Grande-Bretagne en l'an 43, la présence de la Legio II Augusta à Strasbourg est attestée par six inscriptions funéraires et un graffiti sur une brique. Le nouveau fort, édifié à Mutzig est localisé à une vingtaine de kilomètres l'ouest de Strasbourg sur les hauteurs vosgiennes. Le 19 août, l'artillerie badoise qui surveille le pont du Rhin bombarde la citadelle. La question de l'enceinte urbaine continue a été tranchée assez rapidement. Durant la Guerre de Trente Ans, de 1632 à 1634, sur une demande du Magistrat, le général suédois Gustaf Horn prête à Strasbourg l'ingénieur Paul Mörshaüser pour établir un plan d'amélioration et de modernisation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le siège de Strasbourg en 1870. Les travaux se sont étalés sur plusieurs décennies et, par conséquent, une vue d'ensemble réelle a fait défaut. Depuis le 21 juillet, la garnison de Strasbourg est sous les ordres du général Jean-Jacques Uhrich (1808-1886), âgé de 68 ans et en retraite. Le rempart est maçonné avec de petits moellons de pierre calcaire mais est entrecoupé par des chaînages horizontaux à trois assises de briques ou de tuiles[8]. La tour septentrionale, la Maltzenturm, fut victime d'un incendie en 1869 puis rasée. Avec un effectif le plus faible possible, leurs garnisons sont en mesure de tenir un siège contre une armée forte de 30 à 40 000 hommes (la taille moyenne des armées de l'époque), le temps de mobiliser les troupes de l'arrière et de les faire venir sur la frontière[52]. Cette tour appartient également à l'enceinte du XIIIe siècle. J.-C., le général Nero Claudius Drusus, frère de Tibère, en prévision de la conquête de la Germanie, ordonne la fondation d'une cinquantaine de petits camps le long du Rhin, les castella drusiana. Les responsables politiques français se montrent pourtant aveugles et rechignent à investir d'importantes sommes d'argent dans les places fortes du nord-est du pays. Elle est construite selon les principes de Hans Alexis von Biehler pendant la période allemande. L'année de sa mort, Daniel Specklin publie son Architectura von Vestungen (Architecture des forteresses), une œuvre restée une référence dans les milieux militaires allemands jusqu'au XVIIIe siècle et republiée à cinq reprises. À propos des fortifications de Strasbourg [1875-1918] Cavalier 15 (cliché Fonds Dr Balliet) Si Strasbourg se présente, de tout temps, comme une place forte d’importance. Il était alors constitué de deux canaux parallèles séparés par une butte de terre surmontée d'une fausse braie constituée par une muraille à merlons en briques et ponctués de tours carrées. Dans sa dernière partie, le couloir dispose d'une voûte métallique monobloc de cinq mètres de long et de vingt-cinq centimètres d’épaisseur reposant sur deux madriers horizontaux en bois de teck. Peu après la capitulation, sur ordre de Louis XIV, Sébastien de Vauban (1633-1707) réside six semaines à Strasbourg afin d'inspecter les fortifications. Les portes nord et sud sont assez peu renseignées. Sa remise en service fut décidée en 1983 pour son attrait panoramique (bateaux touristiques)[29]. La nouvelle section est l'actuelle rue du Fossé-des-Tanneurs. Le 28 septembre, le général Uhrich conscient de son incapacité à défendre l'accès à la ville et redoutant une effroyable guerre de rue, consent à la capitulation après quarante-six jours de siège. Après le traité de Francfort, le système défensif de Strasbourg fut transformé par les ingénieurs militaires allemands, par la construction de plusieurs forts, entre 1871[1] et 1898. La muraille, jalonnée par vingt-sept tours, est protégée par une fausse braie édifiée sur un réseau continu de fossés et de cours d'eau. À l'ouest, une nouvelle gare ferroviaire, plus spacieuse et mieux adaptée au transport des troupes est érigée à l'emplacement des anciens bastions du Faubourg National. L'archéologie a permis de découvrir dix-sept tours semi-circulaires. La ville de Strasbourg, située en plaine près du Rhin et entre deux massifs montagneux est difficile à défendre. Les forts pouvaient en outre appuyer de leurs feux les mouvements des troupes lors des manœuvres à l’extérieur du camp retranché. L'archéologue Robert Forrer (1866-1947), sans véritables preuves, le situe sur la Grande Île de Strasbourg (dans la partie occidentale du camp romain du Haut-Empire) mais Koenigshoffen ou la Meinau sont d'autres hypothèses crédibles, à moins qu'il ne s'agisse d'une place militaire disséminée en plusieurs endroits[4]. Son troisième rôle est de surveiller la population et de bombarder les habitants en cas de révolte[n 5] mais, dans notre cas, la citadelle est trop éloignée de la ville car séparée par une esplanade[n 6], un Hôpital militaire[n 7] et des casernes. Le 25 septembre, l'artillerie allemande parvient à ouvrir deux brèches dans les bastions 11 et 12 situés de part et d'autre de la Porte-de-Pierre. Si un individu condamné à mort était contraint de s'approcher du robot, il marchait sur la trappe, et un mécanisme mettait en mouvement les bras de la "Vierge de fer". L'édifice consiste en une série de locaux voûtés, le tout étant recouvert d'une masse de terre protectrice (destinée à absorber les impacts de bombe) et entièrement entouré par un fossé doté de caponnières. Fortifications de Strasbourg entre 1228 et 1334 : troisième extension. En 1865, le niveau supérieur en colombage et couvert d'un toit à deux pans a été remplacé par un étage en briques et en grès et surmonté d'un remblai de terre afin de le faire résister aux tirs de l'artillerie moderne. La muraille est solidement construite, difficile à percer et à escalader. Ce cours d'eau suit un axe ouest-est et complète l'axe sud-nord des cours navigables de l'İll et du Rhin. Le mur est construit en briques et se trouve pourvu de larges merlons et d'un chemin de ronde. Après dix ans d'études et de débats, les premiers crédits sont votés au parlement en 1929-1930 sous l'impulsion du ministre de la Guerre André Maginot (1877-1932). Les fortifications de Strasbourg en 1852. Le rôle de ces nouveaux forts est double. Le plan est discuté durant deux années supplémentaires, retouché sur des points de détails et finalement adopté en 1880[81]. Enceinte urbaine de Strasbourg — Kernumwallung —, d'après un cours de fortifications français (s.d. Ce dernier apprit l'art de bâtir les forteresses à Vienne, lors de son Grand Tour, auprès de l'ingénieur militaire impérial Hermann Schallentzer. Ces absences conduisirent le Magistrat à songer à le licencier mais il meurt prématurément en 1589 auprès de sa nièce à l'âge de 53 ans[38]. Remanié en 1674. Après la perte de la place de Landau par le Traité de Paris de 1815, l'état-major est conscient que la frontière française en Alsace se trouve mutilée, ouverte et très dangereuse. Des fortifications construites après l'annexion de 1871. Huit double-portes avec des ponts-levis, ainsi que plusieurs poternes, permettent d'accéder à la ville. L'architecte Jean Geoffroy Conrath a ainsi été tenu d'intégrer au mieux les axes de circulations de la ville nouvelle (avenues et boulevards) en fonction de l'emplacement pré-établi de ces ouvertures vers l'extérieur. Après les Ponts-Couverts, afin de mettre à l'abri le quartier du Finkwiller, le mur passe sur la rive droite de l'Ill et suit la rue des Glacières puis longe les vieux bâtiments de l'Hôpital Civil, les rues Paul-Reiss et Sengenwald, le nord des places d'Austerlitz et des Orphelins, la rue du Fossé-des-Orphelins, puis la rue de Zurich jusqu'au quai des Bateliers[22]. Les travaux d'arpentages ont débuté en 1636 puis les travaux on continué jusqu'en 1660 sous la direction des architectes municipaux Arhard et Kermann. Le but était d'inonder les terrains situés au sud de la ville (faubourg du Neudorf) afin de les rendre impraticable aux assaillants et ainsi d'éloigner tous les canons offensifs susceptibles, par leurs tirs de pilonnement, de faire une brèche dans le mur d'enceinte. Ceux-ci se détendait, abattaient les épées et tuaient la victime qu'ils enserraient. La garnison militaire française compte 661 tués et 780 blessés, dont 43 officiers[72]. La ville conserve le luthéranisme, son Magistrat et son Université mais abandonne les charges de la souveraineté comme la diplomatie, l'entretien d'une armée et la construction de ses fortifications[47]. Après les combats décisifs de Sedan et la débâcle française des 10-14 mai 1940, les Allemands traversent le Rhin et entrent dans Strasbourg le 19 juin[98]. La ville connaît alors d'importants bouleversements urbanistiques, l'ancienne muraille est abattue et la surface constructible est multipliée par trois. Langue; Suivre; Modifier; Sous-catégories. Ces forts ont souvent été entourés d’un réseau dense de fils de fer barbelés et de pieux antichars après 1914. Le corps de passage est percé de deux ou trois larges et hautes ouvertures voûtées en arc de cercle afin de laisser passer la circulation des véhicules hippomobiles, automobiles et tramways. Une cinquième porte devait probablement exister au niveau du pont Saint-Thomas[19]. La dernière utilisation de ce système remonte au siège de la ville lors de la guerre de 1870 qui opposa la France à une coalition allemande menée par la Prusse[54]. Durant l'hiver 1444-1445, lors du passage en Alsace d'une armée de mercenaires, dite des « Écorcheurs », les autorités strasbourgeoises lancent en octobre 1444 les opérations d'un recensement, le premier du genre, afin de mieux appréhender les possibilités de défense. Malgré les destructions et les arasements du patrimoine architectural militaire, le paysage strasbourgeois reste ponctué de nombreux vestiges, les plus notables étant les Ponts-Couverts et le Barrage Vauban qui forment, à côté de la flèche de la cathédrale, les symboles visuels les plus pittoresques de la ville. Trois photographies du Fort Frère (von Baden). Des sources écrites et des fouilles archéologiques attestent que l'enceinte du Bas-Empire romain subsiste encore. De grands projets complets de modernisation ont été présentés au Magistrat comme le plan de Daniel Specklin en 1585 et le plan de son successeur Hans Schoch en 1590. Les fronts oriental et méridional de la ville sont quant à eux sous la protection du bassin des Remparts et du canal de Jonction dont la fonction économique et portuaire est de relier le canal du Rhône au Rhin au canal de la Marne au Rhin[86]. Dans la nuit du 27 au 28, Montclar ordonne au baron d'Asfeld de s'emparer de la Redoute qui commande le pont du Rhin. L'objectif : contenir d'éventuels assauts des forces françaises. Des grands chantiers sont organisés à la hâte. Depuis 1966, le remblai est aménagé en une terrasse panoramique ouverte aux touristes désireux d'observer le quartier de la Petite France[55]. Au vu de la position stratégique de la ville de Strasbourg, les fortifications créées étaient très bien faites. Deux commissaires aux pleins pouvoirs sont nommés pour faire renforcer le périmètre défensif. Il s’agit d’une enfilade de trois ponts en arc enjambant les bras de l’Ill. Ces ouvertures principales sont flanquées de chaque côté d'un passage piétonnier, moins haut et large, intégré dans un saillant figuré sous la forme d'une pseudo-tour crénelée. Le fort est ajouté après le projet initial de fortifications de Strasbourg qui découle de l’annexion de 1871. La « Neustadt » (ville nouvelle), située à l'ouest de l'ancien castrum, englobe plusieurs quartiers séparés par des espaces agricoles. Durant les cinquante années qui suivent, sous le régime monarchique puis impérial, les militaires français réfléchissent à mettre au point un nouveau maillage de fortifications. Plus loin, à l'entrée du fossé du Faux-Rempart, sur le quai Turckheim, se dresse encore la Henckerturm ou Tour du Bourreau, vestige des tours qui ponctuaient le mur d'enceinte. Ces fortifications sont particulièrement soignées en raison de la position stratégique de cette ville française frontalière de l’Allemagne. Le fossé du Faux-Rempart est percé d'est en ouest par les portes des Juifs, de Pierre, de Spire et de la Douane (Zolltor), tandis que le quartier Finkwiller est desservi par les portes Sainte-Catherine, de l'Hôpital et des Bouchers ; la porte Saint-Étienne permettant d'entrer depuis le faubourg de la Krutenau[25]. À la Krutenau, les portes Saint-Jean et Saint-Nicolas ont ainsi été remplacées par l'unique Neue Thor (Nouvelle Porte)[41]. Leurs diamètres sont variables ; 4,70 mètres sur le front nord-est, 7,60 mètres sur le front opposé et 6,50 mètres de moyenne sur le front nord-ouest[9]. Voir aussi Articles connexes. Le canal constitue également une ligne de surveillance, certes coupée par des écluses et des ponts, mais qui permet de ralentir l'arrivée des assaillants surtout la cavalerie (hussard ou pandoure). Vers 1200-1250, l'évêque Conrad de Hunebourg entreprend la construction d'une nouvelle enceinte, un siège mené en 1199 par Philippe de Souabe ayant fortement endommagé les faubourgs de la ville. La porte monumentale et principale était la porta praetoria. La partie bibliographique, sur les fortifications comme sur l'artillerie, réalise une bibliographie critique régulièrement mise à jour. Devant les murs médiévaux de la Finkmatt au niveau de la Porte des Juifs est édifié un couronnement composé de deux bastions afin de protéger l'angle rentrant formé par la muraille du second agrandissement avec celle du troisième. Cette entrée permet surtout de faire apprendre au général Uhrich que l'empereur Napoléon III a été fait prisonnier à Sedan et qu'il n'a plus à espérer l'arrivée d'une armée de renfort. Les remparts romains persistent bien après le départ des légionnaires lors des Invasions barbares du Ve siècle. Bastion édifié devant la Porte des Bouchers sous la direction de l'architecte Kermann du 7 mai 1664 à l'année 1669. Sur les bords de l'İll, le camp se fixe au plus près du Rhin et de sa zone inondable mais à l’abri de la plupart de ses crues annuelles. Les galeries des Ponts-Couverts étaient ouvertes vers la ville mais obturées vers l'extérieur par une paroi en bois percée d'archères et en cas d'attaque des herses barraient la route des navires. La trappe s'ouvrait, le cadavre s'engouffrait dans le puits, où il tombait encore sur une série de lames et d'épées fixées aux parois, si bien qu'il terminait sa chute dans l'abîme déchiqueté en morceaux que l'eau emportait... ». Sur ce chiffre, onze forts sont situés en Alsace sur la rive gauche et trois sur la rive droite dans les environs de Kehl. Face à des demandes provenant du front, le Gouverneur de la place strasbourgeoise laisse partir son matériel. Les plans du nouveau rempart, un des derniers à être construit en Europe après 1870, suivent les principes de la fortification polygonale « néo-prussienne ». Le jour suivant, le général Uhrich demande à Werder de laisser sortir les femmes, les vieillards et les enfants. Neuf-Brisach est connue pour ses fortifications réalisées au 17e siècle par le célèbre Vauban et classée à ce titre au Patrimoine Mondial de l’Unesco.Je dois dire que mon impression sur la ville est toutefois mitigée. En 1414, la foudre ravagea la toiture et il fut décidé d'ajouter un étage supplémentaire doté d'une plate-forme terrasse. Entre 1935 et 1939, la démolition se poursuit sur les Cavaliers no 12, 10, 9 et 7[93]. L'enceinte de Strasbourg est un ensemble de constructions militaires (murs crénelés, fossés, tours, bastions, forts) destiné à protéger la ville d'une attaque ennemie. Le traité de Francfort du 10 mais 1871, entérine l'intégration de l'Alsace-Lorraine (1 500 000 habitants) au Deuxième Reich allemand. La muraille s'appuyait à l'est sur la Porte des Bouchers (places d'Austerlitz et des Orphelins) puis longeait les rues de Lucerne et de l'Hôpital Militaire. Après le retour de Strasbourg à la France en 1918, l'enceinte urbaine allemande est jugée inopérante et déclassifiée par des législations adoptées en 1922 et 1927. Les plaques mesurent de 2,60 à 3,10 mètres de long pour 12 cm d'épaisseur et sont assemblées en quinconce grâce à d'imposants boulons protégés de la rouille par une petite calotte de plomb. Ces vestiges sont inscrits sur la liste des Monuments historiques depuis le 29 octobre 2001[32]. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la protection des civils est assurée en 1939-1940 par l'évacuation totale de la population vers les départements français du sud-ouest. Au sud, le long de l'İll, le mur semble avoir disparu et le chroniqueur Jacques Twinger ne le mentionne plus[15]. Entre 1919 et 1922, la municipalité strasbourgeoise et les militaires français mènent des tractations qui aboutissent le 21 juillet 1922 à une loi de déclassement de l'enceinte fortifiée. Pour pallier ce fait, tous les forts strasbourgeois sont débarrassés de leur couche de terre afin de la remplacer par un bétonnage d'un mètre d'épaisseur lui-même recouvert d'une fine couche de terre afin de permettre le camouflage végétal. Sont aussi édifiés cinq fortins intermédiaires, les Zwischenwerk, limités à quatre pièces d'artillerie de 90 mm et destinés à améliorer les tirs de flanquement[78]. La tour renfermait aussi les archives les plus précieuses comme les chartes, les privilèges ou encore les bannières. Cinq ans plus tard, en 1927, une seconde loi déclassifie le remblai défensif de la voie ferrée Strasbourg-Kehl qui enserre le quartier du Neudorf. Depuis lors, Strasbourg est une ville ouverte. Il s'agit de la Porte-des-Bouchers, elle se dénomme Porte-d'Austerlitz sous le Second Empire, La Citadelle est conservée un temps, mais à partir de 1896, elle est en partie démantelée. Ce cours d'eau se trouvait être plus large de 90 mètres et son rivage atteignait l'actuelle rue des Veaux. En 1784, trois des arches ont été surélevées afin de mieux laisser passer les eaux torrentielles lors des crues saisonnières. L'élaboration des premiers plans d'évacuation est concomitante avec l'édification des ouvrages de la ligne Maginot. Du 13 août au 27 septembre 1870, durant un mois et demi, les Strasbourgeois voient s'abattre sur eux près de 195 300 obus allemands soit une moyenne de 6 300 par jour (sur ce nombre, on compte 58 000 bombes). Après l'épisode de 1552, la ville de Strasbourg cherche à acquérir une réputation d'invincibilité en se dotant d'un périmètre défensif apte à contrer les tirs de l'artillerie, un corps militaire alors en plein progrès technique. Strasbourg restera une ville libre du Saint-Empire romain germanique jusqu'à sa capitulation du 30 septembre 1681 face aux armées françaises de Louis XIV[30]. Le Cercle d'Etudes et de Sauvegarde des Fortifications de Strasbourg publie un bulletin d'information annuel destiné … La date de la construction de la première enceinte médiévale reste controversée. À la fin du Moyen Âge, après quatre agrandissements du castrum originel, l'enceinte fortifiée de Strasbourg enclôt une superficie de 202 hectares. Il s'agit d'abord de transporter ponctuellement les pierres de grès depuis les carrières vosgiennes vers le chantier de la citadelle. Après les défaites de Wissembourg et de Reichshoffen des 4 et 6 août 1870, l'Alsace est envahie depuis le nord par les Prussiens et les Bavarois. Ces défenses sont attestées dès l'Antiquité, entre les Ier et IVe siècles de notre ère, avec l'édification des murailles du camp romain d'Argentoratum par les hommes de la VIIIe Légion. Le bastion n'est toutefois entièrement achevé qu'en 1676. Le premier fossé est comblé et un deuxième est creusé un peu plus loin. Les plaques internes et externes sont séparées par une épaisseur de 8 cm d'un mélange de bitume et de limaille de fer. Dès l’annexion de 1871, les autorités allemandes entreprennent la construction de nouvelles fortifications ; celles-ci ne reprendront pas le tracé ancien, mais seront d’emblée élargies afin d’intégrer de nouveaux quartiers. La place fortifiée de Strasbourg constitue une ceinture fortifiée autour de la ville de Strasbourg, en Alsace. Le front oriental est profondément modifié par la création d'une citadelle entre la ville et le Rhin afin de surveiller le pont conduisant vers les territoires allemands[53]. C'est ainsi que l'empereur Louis le Pieux (814-840) délègue à l'autorité épiscopale l'exercice de la justice et la levée des impôts et qu'Othon II accorde en 982, à l'évêque Erchambald, la pleine autorité sur Strasbourg et sur ses faubourgs, même sur les domaines qui ne sont pas les siens. L'enceinte allemande qui avait été construite en huit années de 1877 à 1885 est progressivement dérasée sur une période de trente années. Early career. Il admet cependant que les grands centres urbains situés près des frontières occidentales et orientales de l'empire doivent être fortifiés. Vestiges des fortifications qui encerclaient la ville dès le XIII ème siècle, cette suite de trois ponts au-dessus de l'Ill gardés par quatre tours carrées (qui servaient à l'origine de prisons) permettait de surveiller les accès fluviaux à Strasbourg. Louvois et Vauban inscrivent la ville dans un réseau de six places fortes alsaciennes destinées à défendre la nouvelle frontière française ; du sud au nord, Belfort, Huningue, Neuf-Brisach, Strasbourg, Fort-Louis et Landau. Aux murailles médiévales s'étaient ajoutés des bastions « à la Specklin » puis des fortifications édifiées selon les principes de l'« école Vauban ». La tour comptait trois étages voûtés. Le premier statut municipal promulgué par l'évêque Burchard en 1146-1147 distingue deux quartiers, l'« Altstadt » et la « Neustadt » regroupant quelque 6 000 habitants[14]. Durant la Première Guerre mondiale, Strasbourg n'a jamais été sous la menace d'une attaque ou d'un siège de la part des Français. Des fausses braies sont aménagées au devant de l'ancienne muraille[42]. Le chroniqueur Jacques Twinger de Koenigshoffen (1346-1420) décrit ainsi le front oriental (actuel quai Lezay-Marnésia): « der stette ryngmure und grebe gingent von sant Steffans brucke wider sant Andreas, do umb untz an den Judenturm am Rossmerkte[n 1] ». Depuis la chronique de Jacques Twinger de Koenigshoven (vers 1400), l’histoire des enceintes médiévales strasbourgeoises est présentée en termes « d’agrandissements » successifs depuis le noyau antique d’environ 20 ha : les … Il s'adosse directement contre l'enceinte en pierre calcaire. Cette enceinte comporte des remplois pour la plupart des stèles funéraires ou des fragments sculptés ou gravés d'inscriptions. Les bastions sont beaucoup plus grands et, par conséquent, peuvent disposer de plus de vingt canons sur la plateforme ceci pour augmenter la cadence de tir jusqu'alors très lent. Le bilan humain est lourd, parmi les civils figurent 200 morts et 3 000 blessés. Les ingénieurs strasbourgeois, dont Christophe Heer, suivirent au fil des années ces recommandations en construisant de nouveaux bastions. Cette porte fut édifiée en 1392 (ou réaménagée) pour remplacer la Bünderthor[n 3] Le niveau supérieur de la porte de l'Hôpital était initialement doté de bretèches. « la ville est composée de marchands riches et peu résolus à maintenir leur liberté au prix de leur sang », Service éducatif des musées de la ville de Strasbourg, Traduction française: l'enceinte de la ville et son fossé allaient du pont Saint-Étienne vers Saint-André, là où se trouve la Tour des Juifs au Marché aux chevaux (place Broglie). Dans le cas strasbourgeois, la ville est entourée d'une enceinte fortifiée continue et d'une auréole discontinue de quatorze forts détachés. Le fossé septentrional est dédoublé, creusé par 2 000 hommes issus des corporations et de la garnison. Quatre portes permettaient d'accéder au camp d'Argentoratum, la porta praetoria (ouest) à l'angle de la rue des Hallebardes et de la rue du Fossé-des-Tailleurs, la porta decumana (est) au milieu du quai Lezay-Marnésia, la porta principalis dextra (nord) à l'entrée de la rue du Dôme et la porta principalis sinistra (sud) de la rue du Bain-aux-Roses. Les deux places fortes ont pour rôle de barrer la plaine d'Alsace aux forces françaises désireuses d'envahir du sud au nord l'Allemagne via le Palatinat rhénan. À l'ouest, la muraille romaine était aussi conservée au niveau de la rue des Grandes-Arcades et l'on sait que son fossé a été recreusé vers 995. L'aspect du barrage a évolué au fil du temps. Au nord-ouest, l'enceinte intègre le parc des Contades et se rapproche ainsi de Schiltigheim. Voir aussi Articles connexes. L'arrivée de la Legio VIII Augusta à Argentoratum n'est pas datée avec exactitude, probablement sous le règne de l'empereur Domitien, entre les années 85 et 90 de notre ère. Les forts sont généralement composés de plusieurs grandes casernes entourées de blockhaus plus petits. Outre cette dernière, trois autres portes ouvraient l'enceinte jusqu'au XVIe siècle, du nord au sud, la porte Saint-Nicolas-des-Ondes, la porte Saint-Jean (en protection du ruisseau disparu du Rheingiessen) et la porte Sainte-Catherine (très près de la porte des Bouchers)[34]. Les galeries ont été remplacées en 1784 par de simples passerelles sur pilotis, ouvertes et en bois. Ce dénombrement nous apprend que 26 198 personnes sont présentes en ville dont 22 722 citadins (Statlüte) et 5 476 réfugiés issus de la proche campagne (Lantlüte) ; dans le faubourg de la Robertsau, habitent 1 714 personnes. Au sud, sur la rive de l'İll, la Vellemans Burgtor permettait de passer au niveau de l'actuel pont du Corbeau. À partir de 1887, plus d'une centaine de petits abris destinés à l'infanterie et à l'artillerie ainsi que des lieux de stockage sont implantés sur la ceinture fortifiée. La voûte est ensuite prolongée vers l'ouest, entre 1836-1840, le long de la Grand'Rue puis une dernière section disparaît en 1877-1878 pour devenir la rue du Fossé-des-Tanneurs. Selon les conceptions militaire de l'époque, le passage à gué était fixé à un maximum de 1 mètre pour les soldats d'infanterie et à un maximum de 1,20 mètre pour les chevaux [59]. À Strasbourg même, l'enceinte a bénéficié de quelques améliorations. Lors du creusement d'un parking en face de la gare ferroviaire, à l'angle du boulevard du Président-Wilson et de la rue Wodli, des fouilles archéologiques ont mis au jour une portion longue de 200 mètres du mur d'escarpe, une partie de la porte de Saverne ainsi que les restes d'une petite tourelle pentagonale. Les interventions de Vauban à Strasbourg Le 3 octobre 1681, trois jours après la capitulation de la place, Vauban établit un important projet d’amélioration des fortifications de cette place de premier ordre dans la défense de l’Alsace. Le 27 août, Werder décide de prendre la ville par la force et ordonne de creuser une tranchée parallèle à l'enceinte devant le secteur de la Porte-de-Pierre (front nord-ouest). Durant les trois siècle de sa présence à Argentoratum, la VIIIe Légion édifie successivement trois enceintes afin de protéger son campement. Cette église et son cimetière furent rasés en 1525-1530. Après l'armistice du 11 novembre 1918, entre les 16 et 27 novembre, les troupes françaises victorieuses font leurs entrée en Alsace. Plan des enceintes successives de Toulon. Lors de l’agrandissement des fortifications à partir de 1852, le boulevard de Strasbourg va être créé à l’emplacement des anciennes fortifications Vauban (qui avaient été achevées en 1701).