Le pouvoir des magistrats doit composer avec l'autorité (auctoritas) du Sénat et avec les assemblées du peuple (populus) qui votent les lois sur proposition des magistrats. Souvent, ces derniers agissent en gouverneurs de provinces[23]. Les censeurs n'agissent généralement pas ensemble, mais un censeur a besoin de l'accord de son collègue pour réduire le statut d'un citoyen lors du recensement[24]. Bien qu'ils possèdent des chaises curules, ils ne détiennent aucun faisceau (fasces) et ne sont pas accompagnés de licteurs. L'autre partie assiste l'administration du gouvernement central[48]. En effet, les patriciens sont les descendants des plus anciennes et des plus riches famille de Rome, et seuls les patriciens ont accès à la magistrature. J.-C. J.-C. La magistrature d’interrex est aussi supprimée pendant la transition de la République à l'Empire[49]. J.-C., une loi donne aux assemblées populaires le droit de nommer les dictateurs, éliminant alors le monopole que l’aristocratie détient sur ce pouvoir. Cela inclut le droit de déclarer une guerre, de ratifier des traités et de négocier avec les nations étrangères[37]. Viennent ensuite le consul, le préteur, le maître de cavalerie, le censeur, l'édile, le tribun de la plèbe puis le questeur. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Magistrats_de_la_République_romaine&oldid=176759934, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Nomination par les consuls avec accord du Sénat. Néanmoins, en pratique, c’est le Sénat qui détient réellement le pouvoir d’élire un nouveau roi. J.-C. qu'est définie par la loi une organisation partielle des magistratures, qui entérine la succession et la hiérarchisation de certaines d'entre elles[1]. Quand un interregnum commence, un interrex est nommé[4]. J.-C. et permettant un contrôle du pouvoir dictatorial. Par définition, un magistrat (magistratus) est un individu qui est élu par le peuple de Rome (Populus Romanus). Le dictateur est aussi connu sous le nom de magister populi (« Maître de l'armée citoyenne »)[41]. Théoriquement, le Sénat élit chaque nouvel empereur. Le consul qui détient en premier les fasces (le premier mois du mandat) est connu sous le nom de consul prior ou consul maior[26]. Au nombre de deux, les consuls sont élus par les comices centuriates pour un mandat d'une année[a 1]. Celui qui en détient le plus est le dictateur, suivi ensuite du censeur, du consul, du préteur, de l'édile et enfin du questeur. Les magistratures de l'exécutif n'ont guère plus de pouvoirs que les charges municipales après que Dioclétien est devenu empereur. Quand leur mandat arrive à leur terme, les anciens consuls obtiennent le titre honorifique de consulaire (consulare) pour le reste de leur vie, leur accordant une place privilégiée au Sénat. Trois de ces restrictions sont la collega, la provocatio et la provincia. En 133 avant Jésus Christ, Rome était devenue une superpuissance méditerranéenne avec laquelle il fallait désormais compter. Parfois, le roi lui soumet un décret en vue de sa ratification. C’est la raison pour laquelle, par exemple, ils ne peuvent voir leurs actes bloqués par le veto des consuls. Cela a pour effet de faire appel à un tribun de la décision d'un magistrat[12]. Comme ils sont indépendants de tous les autres magistrats[21], ils ne peuvent voir leurs actions bloquées que par le veto d’autres tribuns. Dans de rares occasions, comme lors du débat autour des lois licinio-sextiennes ou lors du tribunat des Gracques, un tribun peut utiliser une forme d'obstruction globale. L’aerarium militare est de moindre importance. Enfin, le rang d’imperium qui est accordé à l'empereur inclut des pouvoirs qui, sous la République, sont réservés au Sénat et aux assemblées. Les édiles sont des magistrats qui s’occupent des affaires domestiques dans Rome. Chaque fois que le mandat d'un dictateur prend fin, le mandat du maître de cavalerie prend fin aussi. Toutes les magistratures, exceptées la dictature et l'interrègne, sont annuelles[8]. Si un magistrat, le Sénat ou une assemblée refusent de respecter le veto d’un tribun, ce dernier peut user de sa sacrosainteté comme protection et les forcer physiquement à s’y conformer. Ils sont les chefs de la diplomatie et doivent faciliter les échanges entre les ambassades étrangères et le Sénat[a 3]. Le mandat consulaire dure un an[12],[14], et chaque consul a toujours un autre consul comme collègue. Ils peuvent néanmoins diriger une province en tant que gouverneur. Ils deviennent les chefs des tribunaux et les gardiens du droit civil. Il s'agit d'un veto dirigé contre toutes les fonctions gouvernementales et contre tout acte concernant la trésorerie publique[49]. Les magistratures de la vieille république sont seulement autorisées aux citoyens de la classe sénatoriale. Après leur élection, les comices centuriates leur attribuent les pouvoirs censoriaux (en votant la lex potestate de censoria). Ils possèdent des chaises curules et portent la toge prétexte mais ne détiennent aucun faisceau (fasces) et ne sont pas accompagnés de licteurs. Ce droit de contrainte est utilisé pour maintenir l’ordre public[9] par de nombreux moyens comme la flagellation (jusqu'à ce qu'elle soit proscrite par les leges Porciae), l'emprisonnement (seulement pour de courtes périodes), les amendes, la prise de promesses et de serments, la mise en esclavage, l'exil, la destruction des biens de la personne et parfois la peine capitale[10]. Les missions et pouvoirs des censeurs évoluent tout au long de la République et atteignent leur apogée vers la fin du IIIe siècle av. Le rang légal sur lequel le pouvoir de l'empereur repose est son imperium proconsulaire et ses pouvoirs tribunitiens. Les tribuns militaires des quatre premières légions, au nombre de 24 (six par légions), sont considérés comme des magistrats depuis au moins 123 av. C'est un pouvoir très fort qui s'applique dans les domaines civils, militaires, juridictionnels et coercitif[3]. Le terme le plus approprié pour parler des premiers empereurs serait « princeps ». Par exemple, dans les limites de la ville de Rome, la collega et la provocatio sont incontournables mais quand le magistrat se trouve à l'extérieur de la ville, seule la provincia demeure appliquée. Souvent, le dictateur se retire dès que le problème justifiant sa nomination est résolu[34], restaurant par la même le gouvernement tel qu’il était avant son arrivée. Ils lui donnent aussi le droit de mettre son veto à tous les actes des assemblées populaires et du Sénat. Le roi peut avoir plusieurs assistants. Cette protection garantit le droit à l’appel au peuple (provocatio). Ayant des consuls affaiblis, le Sénat lui-même perd de son influence et l'empereur devient de plus en plus puissant. Les consuls impériaux président le Sénat, peuvent agir comme juges dans certaines affaires criminelles, et contrôlent les jeux et démonstrations publics. Il implique le droit de prendre les auspices (auspicia)[6]. De plus, en 217 av. Ce faisceaux de licteur nous conduit tout droit dans la Rome antique, où les licteurs escortent les magistrats : bel écho de notre république à son ancêtre antique. Le magistrat ne dispose d'un imperium plein et entier que lorsqu'il se trouve à l’étranger. Une telle ratification n’est pas nécessaire, mais assure au roi le soutien du peuple (qui combattra dans cette guerre)[5]. Les consuls ne peuvent que présider le Sénat. Un dernière restriction aux pouvoirs des magistrats tient dans le fait qu'ils exercent des mandats limités dans la durée, généralement à une année. Magistratures républicaines sous l'Empire, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Magistrats_romains&oldid=174274702, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Selon la tradition, la censure est créée en 443 av. Chaque magistrat ordinaire est élu par une des deux principales assemblées. Quoi qu'il en soit, aucun interroi n'a jamais pris le commandement d'une armée[44]. Chaque magistrat ordinaire est élu par une des deux principales assemblées. Aucun magistrat ne peut accéder à une magistrature sans avoir exercé celle qui lui est immédiatement inférieure. Toutefois, cette protection contre un usage abusif du droit de coercition capitale se limite d'abord aux limites de la ville de Rome, le pouvoir de coercition du magistrat demeure absolu à l'extérieur[21]. La chute de la République et l’instauration de l’Empire romain en 27 av. En effet, si le magistrat se trouve en personne dans la ville de Rome, il peut avoir à abandonner complètement son imperium. J.-C., une série de lois est ratifiée permettant un contrôle du pouvoir dictatorial[35]. Si le Sénat vote en faveur de ce prétendant, celui-ci se présente aux élections officielles, c'est-à-dire au vote du peuple par l’intermédiaire des comices curiates (assemblée populaire)[4]. Ce décret prive la préture de son droit de publier des édits, et transfère la plupart des pouvoirs judiciaires aux consuls ou aux juges des cours provinciales. Les consuls sont élus par les comices centuriates. Il y a quelques années de cela, lorsque j’étais encore étudiante, je redoutais l’étude des monnaies de la République Romaine. Sous l'Empire, les tribuns restent sacrosaints[47]. Après la chute de la République, les consuls n'ont aucun pouvoir réel. Après la mort de l'empereur, c'est à l'armée de ratifier ou de rejeter son choix. Si un magistrat, une assemblée ou le Sénat ne se conforment pas aux ordres d’un tribun, celui-ci, en usant de l’intercessio, peut bloquer cette action particulière. Pendant la République romaine, les magistrats (magistratus) sont les représentants revêtus de l'autorité du peuple. L'importance de la préture s'effondre quand l'empereur Hadrien publie un décret appelé edictum perpetuum[46]. Ils peuvent intervenir lorsqu'un individu est maltraité, comme lors d’une arrestation par les licteurs[47], ou pour ordonner l’application de la peine capitale contre un individu qui se serait mis en travers de leur route. Les pouvoirs des tribuns sont définis par deux termes : l'auxilium, droit de porter secours à tout citoyen, et la prohibitio, droit d'empêcher l'action d'autres magistrats[46]. En vertu de son imperium proconsulaire (imperium proconsulare), l'empereur détient le même rang d’imperium que les consuls. Les magistrats romains ont quelques restrictions à leurs pouvoirs. Marc Antoine abolit les magistratures extraordinaires de dictateur et de maître de cavalerie durant son consulat de 44 av. La seule influence réelle des tribuns est de pouvoir mettre un veto à une décision sénatoriale. Cette forme d'obstruction n'est pas un veto à proprement parler, mais une opposition pure et simple. Le dictateur est accompagné par vingt-quatre gardes du corps, appelés licteurs. Le magistrat ne peut rien intenter contre le citoyen tant que les comices n'ont pas donné leur décision sur l'affaire[19]. La fin du mandat des consules ordinarii est alors le 21 avril. Chaque magistrat acquiert un degré de pouvoir (maior potestas). Chaque magistrat ordinaire peut faire obstruction (veto) à une action qui est prise par un magistrat d'un rang égal ou inférieur. La provocatio, forme primordiale du droit d'appel et précurseur du principe moderne de l'habeas corpus qui apparaît au Moyen Âge, est une restriction du droit de coercition des magistrats dans le cas où ces derniers appliquent une coercition capitale[18]. Cet abandon de la dictature peut s'expliquer par une série de lois ratifiées au cours du IIIe siècle av. La plupart des magistrats romains accèdent à leurs fonctions par l'élection. Sous la République, la branche exécutive est composée aussi bien de magistrats ordinaires qu'extraordinaires. Les tribuns de la plèbe et les édiles plébéiens ne sont élus que par les plébéiens, plutôt que par tout le peuple de Rome.