Il remonte à l'intérieur des terres et s'empare de Gordion (où il tranche le nœud gordien) et de Tarse. Son épopée suscite dès l'Antiquité de nombreuses publications littéraires. J.-C. Une autre, datée du 1er octobre 331, évoque la bataille de Gaugamèles, la fuite de Darius III en Médie et l'entrée d'Alexandre à Babylone probablement le 21 octobre 331[48]. Ainsi au XVIe siècle, deux patriarches d'Alexandrie prédisent l'arrivée d'un libérateur, qui, comme Alexandre, va conquérir plusieurs royaumes avant de monter sur le trône de Byzance. Une légende, connue dès le règne d'Alexandre, dit qu'Olympias ne l'aurait pas conçu avec Philippe mais avec Zeus. Il est probable que les critiques de Philotas sur le cérémonial perse adopté par le roi aient fortement indisposé ce dernier, alors que Parménion ne semble pas freiner les velléités de retour en Europe des troupes stationnées à Ecbatane. Plusieurs milliers de vétérans sont donc libérés et prennent le chemin de la Macédoine sous le commandement de Cratère et de son second, Polyperchon[217],[N 40]. Avec la traduction de Quinte-Curce en français par Vasque de Lucène pour Charles le Téméraire, la dimension romanesque du personnage commence à faire place au conquérant[354]. J.-C. Les mariages se font à la mode perse, ce qui ne manque pas de susciter la désapprobation des Gréco-Macédoniens, qui ont déjà vu leur roi s'unir à la « barbare » Roxane, même si ce mariage s'est fait selon les rites macédoniens[305]. Il est battu et tué à la bataille de Mégalopolis à l'automne 331[A 51]. La traversée des monts Paraponisades (Hindou Kouch), que les Macédoniens et les Grecs confondent apparemment avec le Caucase, s’effectue au printemps 329. Dès la fin du XVe siècle, il figure parmi les « rois » dans les jeux de cartes avec David, Jules César et Charlemagne[355]. J.-C. dans la province de Macédoine des pièces de monnaies sont frappées à son effigie[325]. Sous l'occupation ottomane, dans ce qui a été l'empire byzantin, Alexandre sert de référence pour les érudits et les théologiens. Alexandre finit par rejoindre l’embouchure de l’Indus au printemps 325 ; il établit à Patala un port, des arsenaux et des citernes, montrant qu'il souhaite établir des liens commerciaux entre cette lointaine région et le reste de son empire[199],[N 35]. Mais il fut frappé par une forte fièvre qui l’emporta en une dizaine de jours. J.-C. avec une partie de son armée pour descendre l’Hydaspe puis l'Acésine afin de rejoindre l’Indus[198]. Finalement selon cette tradition, Alexandre n'est pas représenté dans le Coran comme un personnage historique, un grand conquérant ou un prophète, mais plutôt comme un messager divin, un archange comme Gabriel ou Michel, et un roi justicier défenseur de la Foi[405]. Pour les Grecs, l'homosexualité n'est pas un choix exclusif ou une option hors norme ; il s'agit d'une partie de l'expérience de la vie qui peut être associée à l'amour d'une femme[278]. Sous l'impulsion de la ligue de Corinthe, Sparte négocie la paix directement avec Alexandre[A 52]. J.-C. il a fondé une Alexandrie-du-Caucase (au nord de l'actuel Kaboul), illustrant sa volonté de disposer d'une base arrière pour son expédition[188]. Des archéologues du British Museum pensent avoir découvert les vestiges d'une cité fortifiée, Qalatga Darband, qu'Alexandre a fondée après la bataille de Gaugamèles en 331. Le commandement et la troupe montrent dans cette affaire un attachement à la figure royale[182]. Il disposerait d'une « armée hors de la nature humaine » au service du Bien[391]. Le prénom Alexandre obtient une note moyenne de 4/5 sur 96 notes déposées par les internautes. Une Vie d'Alexandre le Grand y est écrite par le Pseudo-Callisthène au IIIe siècle, faisant le récit légendaire de la conquête. Plutarque et Arrien ont écrit, d'après les Éphémérides royales rédigées par le chancelier Eumène de Cardia[N 43], le détail des derniers jours du roi entre le 27 mai et le 10 juin (du 15 au 28 du mois de daisios). En onze jours, il parcourt la route qui va d'Ecbatane à Rhagæ (au sud de Téhéran), où il est obligé de laisser souffler ses hommes et chevaux cinq jours. Fils de Philippe II, élève d'Aristote et roi de Macédoine à partir de 336, il devient l'un des plus grands conquérants de l'histoire en prenant possession de l'immense empire perse et en s'avançant jusqu'aux rives de l'Indus. Il doit donc incorporer à son armée des mercenaires auparavant au service des Achéménides et commence à faire appel à des Perses[171]. Au siècle des Lumières, il apparaît comme celui qui a étendu la civilisation européenne et ouvert le commerce entre l'Europe et l'Asie. Par son père, le roi de Macédoine Philippe II, de la dynastie des Argéades, Alexandre prétend descendre de Téménos d'Argos, supposément descendant d'Héraclès, fils de Zeus. Là, Alexandre organise des noces massives : ses soldats épousent des femmes perses et lui prend pour femme une fille de Darius. Il se retire ensuite sous sa tente et ne s’adresse plus qu’aux Perses, refusant ostensiblement de parler aux Macédoniens[217]. Influencé également par les cyniques, il aurait fait ce commentaire : « Si je n'étais Alexandre, je voudrais être Diogène »[A 27], signifiant par-là que la simplicité est une vertu morale[83], mais aussi que s'il ne peut pratiquer la philosophie par ses actions (erga), il la professera par ses paroles (logoi). Certes, au début de son règne, dans l'ombre d'Antipater et du général Parménion, garants du maintien des traditions, Alexandre parait avoir été soumis à une relative tutelle, d'autant plus que sa jeunesse et les circonstances de son avènement limitent son autorité[294]. La dernière modification de cette page a été faite le 18 décembre 2020 à 22:56. Par ailleurs, Alexandre a la tête toujours penchée du côté droit. Puis il remonte vers la Phrygie et gagne sa capitale Kelainai. Alexandre ne semble pas vouloir constituer un empire macédonien débordant sur l'Asie, contrairement à l'idée défendue par Isocrate dans son discours de 346 av. Cet aspect de sa personnalité a été entretenu par la tutelle d'Aristote, qui l'a initié à la métaphysique et à la rhétorique[259]. Alexandre le Grand (ou Alexandros ou Alessandro, en Grec : Άλέξανδρος ό Μέγας Aléxandros ho Mégas ou Άλέξανδρος Γ' ό Μακεδών Aléxandros trίtos ho Makedόn) est Roi de Macédoine de 336 à 323, Roi de Babylone de 331 à 323 et Pharaon d'Égypte de 332 à 323. Les noces durent cinq jours autour d'un somptueux banquet. Platon les considère lui comme des « demi-barbares » (mixobarbaroi)[A 11]. Avec seulement près de 20 000 hommes, Alexandre s’empare difficilement de l’Arie, en remontant la vallée de l’Atrek, et maintient Satibarzanès à son poste en lui adjoignant un stratège macédonien Anaxippos. Côté dates, Alexandre le Grand est né le 21 juillet 356 av. Le deuxième, Alexandre Aigos, né trois mois environ après la mort d'Alexandre, devient héritier de l'empire mais sans jamais exercer le pouvoir. Dès sa mort, il sera partagé entre ses généraux. J.-C., immédiatement après les noces de Suse, une révolte éclate au sein de l'armée à Opis, sur le Tigre au nord de Babylone[212]. Alexandrie reste à la source de la légende d'Alexandre tout au long de l'Antiquité. La cité neuve est bâtie sur l'île d'Ancharadus qu’Alexandre compte atteindre en construisant une digue, avec les débris de la vieille ville continentale d’environ 60 m de long. Après le siège de Tyr achevé en août 332 av. Biographie courte d'Alexandre le Grand Les Athéniens en particulier protestent contre les décrets ordonnant le rappel des bannis et les honneurs divins pour le roi. Au XIXe siècle, des officiers britanniques explorant le Badakhchan et le Darvaz signalent que des seigneurs locaux affirment descendre d'Alexandre[343] ; ce recours à Alexandre rappelle que les Gréco-Macédoniens ont fondé des colonies en Asie centrale qui formeront ensuite les royaumes gréco-bactriens. Cet allègement permet également d'équiper un plus grand nombre d'hommes. Alexandre Le Grand. Après la Seconde Guerre mondiale, aux yeux de certains historiens, Alexandre devient le prototype du dictateur, démontrant le poids des idéologies dans les études le concernant[61]. Tandis que Parménion est chargé de transporter l'armée macédonienne à Abydos au-delà de l'Hellespont[N 17], Alexandre se dirige à la tête de 37 000 hommes vers Éléonte, en Chersonèse, où il honore par un sacrifice le héros Protésilas, premier Achéen tombé lors de la guerre de Troie. Si Alexandre a été un souverain absolu c'est d'abord en Asie, conforté par ses proches, Héphaistion, Perdiccas et Cratère en premier lieu[294]. 2 000 jeunes hommes sont crucifiés immédiatement après la prise de la ville, le reste de la population, soit 30 000 personnes, est réduit en esclavage[A 46], une partie de la population dont beaucoup de femmes et d'enfants s'étant auparavant enfuie à Carthage. Il laisse à son poste le satrape Aboulitès en récompense de son ralliement, qui plus est dans une région difficile à administrer pour un Grec étant donné la barrière linguistique[164]. Le peuple macédonien, c'est-à-dire l'Assemblée des Macédoniens en armes, n'est que très rarement consulté. Les ouvrages de Robin Lane Fox, qui ont inspiré Oliver Stone pour son film Alexandre (2004), présentent une vision apologétique du règne d'Alexandre tout en insistant sur la supposée décadence de l'Empire perse[65]. J.-C.[2],[N 1], est réduit à l'état de fragments. ». Le Grand Roi s’y est rebâti une importante armée. Ce dernier doit le dresser. L'armée connaît par ailleurs une nouvelle réorganisation. Le roi d'Arastos, Gérostrate, estime qu’il n’a pas les moyens de résister et surtout que sa cité, plus riche de son commerce terrestre (avec la Perse et la Médie surtout) que de son commerce maritime, n’a aucun intérêt à un siège destructeur. Alexandre prend possession de tout le Pendjab et apporte la culture grecque à la région. En représailles, ces derniers sont condamnés à l'exil et n'en reviendront qu'après la mort de Philippe[107]. Marc Antoine, installé à Alexandrie, a pour ambition d'établir une monarchie universelle en Orient et imite Alexandre : il nomme Alexandre Hélios, le fils qu'il a eu avec Cléopâtre et s'habille à manière macédonienne. Certes, des cités d'Anatolie, tels Eresós à Lesbos, lui ont rendu des honneurs divins ; mais c'est déjà le cas avec Philippe. Sa mère le convainc qu’il est le descendant de Zeus par son père et d’Achille par elle-même. C'est l'influence du philosophe qui se décèle … Ils affrontent la résistance perse. La plupart des historiens modernes, à la suite du récit des Éphémérides sur les derniers jours du roi, estiment qu'Alexandre serait mort d'une crise aiguë de paludisme (ou malaria tropica)[231] et que cette fièvre, contractée en explorant les marécages bordant l'Euphrate, l'aurait miné plusieurs semaines comme en témoignent une soif persistante et une forme de torpeur[232]. L'armée compte également des cavaliers des Hautes satrapies, des marins égyptiens, phéniciens, chypriotes pour la descente de l'Indus déjà envisagée[185]. Le soir même, Alexandre impose à ses hommes une nouvelle marche de nuit pour aboutir à un campement de nouveau abandonné. En mai 334 av. Il fait exécuter treize des meneurs et reprend, par un discours habile où il flatte l'orgueil de ses hommes, le contrôle de la situation. J.-C., qui évoquent quelques faits ayant trait aux conquêtes d'Alexandre[21],[N 5]. Désirant gagner Gordion au plus vite, il ne prend pas le temps d'assiéger la citadelle, confiant cette tâche à Antigone le Borgne[A 39], le stratège en chef des alliés grecs. Il forme la ligue de Corinthe, regroupant toutes les cités sauf celle de Sparte, et déclare la guerre à la Perse. Selon une affirmation rapportée entre autres par Plutarque, Alexandre serait né la nuit même où Érostrate a incendié le temple d'Artémis à Éphèse, l'une des sept merveilles du monde antique[A 7]. Toutefois, Memnon parvient à se réfugier à Halicarnasse dont le roi Pixodaros, frère de Mausole, s'est rangé du côté des Perses. Memnon reprend Chios, qui lui est livrée par le parti oligarchique ; puis, il rétablit le tyran Aristonicos à Méthymne et met le siège devant Mytilène sur l'île de Lesbos. L'historien grec Plutarque rapporte que pendant la nuit d… Alexandre fait écrire au régent Antipater qu'il compte châtier ceux qui ont inspiré Callisthène en Grèce[185]. Les prêtres babyloniens de Marduk sont par ailleurs traditionnellement hostiles aux Perses[163]. Fils de Philippe II et d’Olympias, princesse d’Epire, Alexandre voit le jour en juillet 356 avant J.C à Pella, la capitale du royaume de Macédoine. J.-C., avant de mourir en prison à la suite de la conjuration des pages. Les citoyens d'Alexandrie vénèrent le tombeau du glorieux fondateur comme un sanctuaire[319]. L'implantation des populations locales semble avoir été en partie forcée, comme à Alexandrie d'Égypte ou à Alexandrie du Tigre, de même que les colons européens n'ont pas forcément tous été volontaires et que de nombreux soulèvements, dont celui en Bactriane, ont éclaté à la fin du règne ou peu après la mort d'Alexandre[306]. Une rumeur diffusée par Olympias à partir de 317 av. Pour légitimer leur dynastie, les Ptolémées inventent en effet un Alexandre égyptien de caractère divin par une assimilation à des dieux ou à des héros comme Héraclès. Celui-ci s’attire habilement la sympathie des habitants de la cité en confiant au temple d’Artémis le tribut que la cité paye jusqu’alors à Darius et en rappelant les bannis[A 38]. J.-C. ; il est intervenu dans le conflit entre Thébains et les Phocidiens et a surtout triomphé d'une coalition d'Athènes et de Thèbes à la bataille de Chéronée en 338. La frontière septentrionale du royaume est dès lors fixée le long du Danube[118]. Prénom ALEXANDRE : Découvrez l'origine du prénom, son caractère, son étymologie et les célébrités qui le portent ainsi que la popularité de ce nom. Alexandre emprunte la « voie royale » et atteint Suse. Ceux-ci supplient alors le roi de leur rendre leur place auprès de lui et promettent de le suivre où il voudra les conduire. Antipater aurait donc confié le poison à Cassandre, qui lui-même l'aurait donné à son jeune frère, Iolas, pour la mêler à la coupe de vin d'Alexandre, avec la complicité de Médios qui a organisé le dernier banquet du roi. Dans l'Europe médiévale, il est vu comme un exemple de vertus chevaleresques au travers du Roman d'Alexandre. Ces pièces ont circulé dans tout l'Orient et servi de modèle aux monnaies arabes[N 49]. Plutarque fait mention d'une soirée où Alexandre donne un baiser à Bagoas après que celui-ci a dansé pour le roi[A 109]. Le nom d’Alexandre en hiéroglyphes : Nom d’Alexandre le Grand en hiéroglyphes égyptiens (écrit de droite à gauche), vers 330 avant J.-C., Égypte ; Musée du Louvre. Alfred Rosenberg propose une approche plus nuancée. D'autres avancent qu'Alexandre aurait été victime d'une lésion interne grave causée par la perforation d'un ulcère gastrique ou une pancréatite aiguë[239],[240]. Dans la région, il met la main sur la famille d'Oxyartès, dont il obtient le ralliement et épouse la fille, Roxane. Afin de maintenir l’ordre dans cette province, Alexandre y fonde une cité, Alexandrie d'Arie (actuel Hérat), puis se dirige vers la Drangiane où le rebelle Barsaentès lui est livré et mis à mort. Deux stratèges de Médie, Sitalcès et Cléandre[N 38], sont exécutés pour avoir commis des exactions et des sacrilèges[A 68] ; il est aussi possible que Cléandre ait entretenu des relations diplomatiques avec Harpale. Au siècle des Lumières, Alexandre est considéré comme celui qui a mis fin au « despotisme asiatique » et étendu la civilisation européenne[366]. J.-C., Alexandre prend le chemin de l'Égypte alors sous domination des Achéménides. Cette cérémonie n'est rapportée que par le Pseudo-Callisthène mais parait vraisemblable[156]. Le 20 juillet 356, Alexandre naît 1. Selon Diodore[A 5], Perdiccas a publié en 323 des Hypomnemata, c'est-à-dire une compilation des plans de bataille et des projets d'Alexandre[11]. La célèbre mosaïque d'Alexandre provenant de Pompéi daterait de la fin du IIe siècle av. Son règne ayant été relativement bref, il est difficile de dater une couche archéologique de cette époque[42]. L'exécution de Philotas, apprécié par la troupe, est un moyen pour le roi de se débarrasser d’un officier jugé trop puissant[175]. Le seul héritier légitime d'Alexandre est son demi-frère jugé déficient mental, Arrhidée, le futur Philippe III, tandis que Roxane est enceinte de six mois du futur Alexandre IV[229]. Il a lu l’Iliade d'Homère, qui lui a appris l'art de bien parler[260]. Mais cette relation avec Bagoas pourrait n'avoir été qu'une rumeur émanant de Macédoniens agacés par la politique orientale d'Alexandre et amplifiée par les moralistes grecs et latins tardifs[266]. Le Roman connaît une large diffusion dans tous les milieux sociaux byzantins[316]. L'année 331 av. Mort d'Alexandre le Grand Il apprend par des transfuges que Darius est prisonnier de Bessos et Barsaentès et qu'il se dirige vers Hécatompyles (près de l'actuel Shahroud). J.-C.). L'incendie, revanche de l'incendie d'Athènes par Xerxès Ier en 480, pourrait être une opération de propagande envers les Grecs à un moment où la situation est tendue en Grèce et où l'annonce de la victoire d'Antipater sur Sparte n'est peut-être pas encore parvenue à Alexandre. Alexandre le Grand (en grec ancien : Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας ) ou Alexandre III de Macédoine, né le 21 juillet -356 à Pella, mort le 13 juin -323 à Babylone, est un roi de Macédoine et l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité. Son texte est le seul récit historique concernant Alexandre disponible en Occident au Moyen Âge[35]. Alexandre accélère l'expédition car cette tête de pont reste fragile. Elle s'inspire également des mémoires de Ptolémée et d'Aristobule, ce qui explique les quelques concordances avec l'Anabase d'Arrien[34]. Le lendemain, Alexandre est victime d'une forte fièvre qui va durer jusqu'à sa mort. En 334, il débarque en Asie, démarrant une campagne qui dure dix ans. Par sa mère, Olympias, de la dynastie des Éacides, Alexandre affirme descendre de Néoptolème, fils d'Achille[A 6]. Cependant, il reconnait un défaut colérique à Alexandre.