Ce traité tripartite stipule que la couronne de France sera cédée à Henri V d'Angleterre, à la mort du roi Charles VI, à condition qu'il épouse une de ses filles. », Le dauphin Charles trouve refuge dans l'ancien palais de son oncle, Les quelques témoignages qui le concernent à cette époque concordent : le jeune prince a l'esprit vif, clairvoyant, il est courageux et déterminé, capable d'inspirer confiance à ses fidèles, comme si les épreuves récentes avaient forgé son caractère. De son côté, Henri VI d'Angleterre est sacré, à son tour, roi de France à l'âge de neuf ans en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 16 décembre 1431, par le cardinal de Winchester, entouré du duc de Bedford et de nombreux lords anglais[n 13]. Il siège pour la première fois en majesté, en compagnie de son épouse, Marie d'Anjou en la cathédrale Saint-Étienne de Bourges. Cette représentation de Saint Louis arbore peut-être les traits de Charles VII mais l'identification est controversée[28]. En mai 1417, il est nommé lieutenant-général du royaume, chargé de suppléer son père en cas d'empêchement. » Ces paroles, le roi David les dit lui-même au psaume dix-neuvième ; … Jean sans Peur, conscient de l'hostilité des Armagnacs à son encontre, a pris la précaution de faire co-signer et sceller le traité par les conseillers du dauphin, en leur faisant prêter serment sur les Saintes Écritures et sur de saintes reliques, en la présence de prélats bourguignons, sous peine d'être taxés de crime de lèse-majesté en cas de parjure. Le duc Jean V de Bretagne, envoyé le 22 septembre 1418 en ambassade par Jean sans Peur, rencontre le dauphin à Saumur pour tenter de lui faire entériner ce traité[14]. Sa robe jaune vert est pâle, son nez subtil sur la fraise, l’anis et les petits fruits rouges. Elle est vendue aux Anglais, jugée à Rouen par le tribunal ecclésiastique présidé par l'évêque de Beauvais, Pierre Cauchon. Charles VII, dit « le Victorieux » ou « le Bien Servi », né à l'hôtel Saint-Pol à Paris le 22 février 1403 et mort au château de Mehun-sur-Yèvre, résidence royale située à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et Vierzon, le 22 juillet 1461, est roi de France de 1422 à 1461. Il lui cède également les comtés de Mâcon et d'Auxerre et lui vend plusieurs villes de la Somme, dont Amiens, Abbeville, Saint-Quentin. C'est le premier pas vers une institution bien française connue sous le nom de gallicanisme. Maintenant, je sais que Dieu a sauvé celui qu’il a choisi pour l’onction sainte, son Christ. Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir. En plaçant ainsi le prince breton à la tête de son armée, le roi consent au rapprochement de la couronne avec les duchés de Bourgogne et de Bretagne. Quelques semaines plus tard, elle parvient à libérer la ville d'Orléans, alors assiégée par une armée anglaise. Au début de son règne, tout le Nord du royaume est occupé par les Anglais. Alexandre Lenoir put sauver les bustes des gisants qu'il fit détacher des parties supérieures amputées et s'émiettant. La libération de la Guyenne devait se révéler plus longue et plus difficile que celle de Normandie. Le roi Charles VII est représenté par le duc de Bourbon, le comte de Vendôme et le connétable de Richemont. Le dimanche de la Trinité, en l'église Saint-Jean-du-Marché de Troyes, son mariage est donc célébré avec Catherine de Valois (la propre sœur du dauphin Charles), dont il aura un fils : le futur Henri VI sera couronné — encore enfant — roi de France et d'Angleterre après la mort de son père le roi Henri V d'Angleterre, et celle de son grand-père le roi de France Charles VI, en vertu du traité de Troyes[n 10]. Pour en arriver là, il a fallu que Jeanne d'Arc délivre Orléans à la tête d'une armée française. L'année suivante, le château de Chinon héberge essentiellement les capitaines du souverain, tandis que la reine Marie d'Anjou et le dauphin Louis d'Anjou s'abritent au château de Loches[24]. Entre deux combats, leurs groupes armés pillaient et rançonnaient la population, en échappant à tout contrôle des autorités constituées. Parmi les conseillers forcés de quitter la cour royale, on compte Tanguy du Chastel, Béraud d'Auvergne, Hardouin de Maillé, Robert Le Maçon, ainsi que Jean Louvet, seigneur de Mérindol , ancien président de la chambre des comptes d'Aix-en-Provence[23] et Pierre Frotier, commandant de la garde royale et grand maître de l'écurie du roi. Devant l'exigence des ducs de Bourgogne et de Bretagne, en gage de bonne volonté, Charles VII se résigne à écarter de son Conseil ses fidèles conseillers de la première heure, accusés d'implication dans la mort de Jean sans peur et du soutien de la Maison de Penthièvre. L'ordonnance d'Orléans provoque la réaction des féodaux du royaume qui refusent toute atteinte de leurs prérogatives médiévales au profit du pouvoir royal centralisateur. Il détient désormais le pouvoir de désigner les principaux représentants du clergé français dans les abbayes et les différents sièges épiscopaux français, avec l'approbation des conciles et celle du souverain pontife. Il est le onzième et avant-dernier enfant de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. DISCOURS. Elle se solde par un traité provisoire signé le 11 juillet 1419, connu sous le nom de paix du Ponceau, qui devra être confirmé ultérieurement. Devenu richissime, Jacques Cœur est sollicité pour financer la bataille de Normandie contre les Anglais en 1447. Seuls les paysans restent autorisés à se rassembler et à s'armer pour détruire les bandes de pillards. Elle est condamnée à mort comme hérétique et relapse, et meurt brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431, à l'âge de 19 ans. Ce dernier entre donc à Paris et demande que la ville accueille son gendre , accompagné par le duc de Bourgogne, Jean sans Peur. Ils se dirigent vers l'hôtel Saint-Pol où réside le dauphin. Le 17 juillet 1429, soit sept ans après la mort de son père, Charles VII est à son tour sacré roi de France à Reims selon un rituel traditionnel vieux de quatre siècles. Celui-ci est formé d'hommes sûrs que Louis d'Anjou a choisis. Ce dernier succombe prématurément le 5 avril 1417 d'un mal mystérieux, à l'âge de 19 ans[9]. Jacques Cœur prend la suite de son père et devient en 1427 fournisseur attitré de la cour du roi Charles VII, qui a fait de Bourges sa capitale. Derrière elle, son écuyer le fidèle Jean d'Aulon, son aumonier frère Pasquerel et sa famille, invitée pour l'occasion. Parmi les premiers conseillers du dauphin de 1418 à 1425 figurent notamment Robert Le Maçon, Jean Louvet, Tanneguy III du Chastel, Arnault Guilhem de Barbazan et Pierre Frotier. En 1428, les troupes royales conquièrent Chinon afin de soustraire ce fief royal au contrôle du connétable Arthur de Richemont, alors brouillé avec Charles VII. Françoise Gatouillat, « Les vitraux du bras nord du transept de la cathédrale du Mans et les relations franco-anglaises à la fin de la guerre de Cent Ans ». Jeanne fut bien mal récompensée de ce magnifique tour de force... Christiane Desroches-Noblecourt. Grâce à Jeanne d'Arc, le «petit roi de Bourges» renoue avec la tradition capétienne du sacre...suite de l'articleLe 17 juillet 1453, l' Le duc de Bedford, régent des royaumes de France et d'Angleterre, met le siège devant Orléans, et veut poursuivre jusqu'à Bourges pour s'emparer du roi Charles VII. C'est dans cette ville de Bourges qu'il se proclame régent du royaume de France, au grand dam de Jean sans Peur. Et lui, dans sa folie, mourût sur place. Charles VII est le fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. Le jeune Charles de Ponthieu, âgé de 10 ans, interfère très tôt, bien malgré lui, avec les querelles entre les maisons d’Anjou et de Bourgogne. D'une énergie inversement proportionnelle à sa taille (1,50 mètre), elle supervisa le sauvetage des temples d'Abou-Simbel, Philae... lors de la mise en eau du barrage d'Assouan. La Normandie est ainsi conquise et libérée définitivement de la domination anglaise après un an de combat. Le roi Charles VII préside en majesté le grand défilé de la Libération, dont il confie le commandement à Pierre Frotier, baron de Preuilly[n 16]. Le peintre Jean Fouquet en a fait un célèbre portrait éloquent. Il séjourne seul à Compiègne, en attendant que son beau-père négocie les modalités de son arrivée à Paris. Les troupes anglaises rendent les armes sous la pression des forces de l'intérieur et de l'armée royale. Dès le lendemain, la ville se rend et les Anglais obtiennent le droit de s'en retirer. Il fait aveu au roi René en 1466 et reçoit Louis XI au château de Montsoreau le 28 juillet 1471. Se trouvant à la tête des affaires après cet exil, Charles fit une réponse pleine de dignité à un héraut du duc de Bourgogne, dont la troupe environnait la capitale : « Si ton maître, lui dit-il, veut que nous le tenions pour loyal parent, vassal et sujet, quil aille plutôt combattre le roi dAngleterre, ancien ennemi de ce royaume, etc. Charles VII est sacré à Reims. Elle est dirigée par, Dans une lettre adressée à la cour du roi son père, le dauphin de France écrit : « Nous lui remontrâmes amiablement comment, nonobstant la paix et ses promesses, il n'avait rien fait ni ne faisait aucune guerre aux Anglais, et aussi comment il n'avait pas retiré ses garnisons, comme il l'avait juré, et nous le requîmes de le faire. Mais les Bordelais se révoltent et, le 22 octobre 1452, ouvrent les portes aux forces anglaises commandées par John Talbot. Son fils aîné, le Dauphin Louis, lui succède immédiatement et devient le roi Louis XI, à 38 ans. Il devient son confident et reçoit de nombreuses missions diplomatiques. Mais, tombée dans une embuscade, elle devient prisonnière des Bourguignons. Elle lui dit : « Gentil dauphin, je te dis de la part de Messire Dieu que tu es vrai héritier du trône de France. Le sacre est une cérémonie religieuse conférant à un souverain un caractère sacré (parfois même divin), le distinguant ainsi des autres laïcs. L'armée royale est réorganisée par la création des compagnies d'ordonnance le 26 mai 1445. En 1440, les grands vassaux s'engagent dans une révolte armée contre le roi Charles VII. Enfin, elle incarne le symbole de la résistance du peuple de France contre l'occupant étranger. Elle réussit à emmener sa fille et son futur gendre en Anjou le 5 février 1414, puis Charles rallie Tours d'octobre à décembre 1414[5]. Parmi les comploteurs se retrouvent Jean II, Jean IV d'Armagnac, Charles Ier de Bourbon et jusqu'au dauphin Louis, futur Louis XI, pressé de prendre le pouvoir en éliminant son père. Le tombeau d'Agnès Sorel est érigé dans l'église abbatiale jouxtant le château de Loches. Sur le plan politique, elle sert admirablement les desseins du roi Charles VII, au moment où il était atteint de découragement devant les progrès de l'ennemi et la faiblesse de son camp : cette jeune fille religieusement inspirée, énergique et enthousiaste, entraîne le roi vers un total changement de cap. L'alliance entre les Bourguignons et les Anglais se délite devant les ambitions du roi Henri V d'Angleterre. En dépit des clauses du traité imposées par les Bourguignons, le roi Charles VII reste fidèle à ceux qui l'ont si bien servi à ses débuts et il les maintient ou les rétablit dans de nouvelles fonctions dès l'année 1444. Les travaux de construction du tombeau débutèrent avant même le décès de la reine Marie et furent achevés entre 1464 et 1465. Il prend les armes pour reconquérir son royaume. Profitant d'une accalmie dans la guerre de Cent Ans, le roi Charles VII crée, par l'ordonnance de 1445, les premières unités militaires permanentes à disposition du roi de France, appelées compagnies d'ordonnance. Il a publié chez Flammarion plusieurs manuels d'Histoire, régulièrement réédités : Chronologie universelle, Les grandes dates de l'Histoire de France... Passionné d'Histoire depuis la petite enfance, notre directeur de la rédaction a suivi une maîtrise d'Histoire à l'université de Toulouse en parallèle avec des études d'ingénieur à l'École centrale de Lyon (1973-1976). Il contrôle le Berry, la Touraine, le Poitou, l'Aunis, et la Saintonge, l'Auvergne et le Limousin, Lyon, le Dauphiné, le Languedoc, l'Agenais, le Rouergue et le Quercy. Au sacre de Charles VII, en raison de la disgrâce du connétable Arthur de Richemont, c'est Charles d'Albret, lui-même fils et gendre de connétable, neveu du grand chambellan La Trémoïlle, qui reçut l'honneur de porter l'épée royale à sa place. Philippe Lorentz et Micheline Comblen-Sonkes, guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean de Blois-Bretagne, comte de Périgord, premiers conseillers du dauphin de 1418 à 1425, « Le culte de Sainte Radegonde et la monarchie française à la fin du Moyen-Âge », Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Cahiers de recherches médiévales et humanistes, Liste des traités de paix de la guerre de Cent Ans, Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Formation territoriale de la France métropolitaine, Rois des Francs, rois de France, rois des Français et empereurs des Français, Liste des batailles et des sièges de la guerre de Cent Ans, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles_VII_(roi_de_France)&oldid=177705688, Personnalité de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Personnalité inhumée dans la basilique Saint-Denis, Article partiellement issu du Dictionnaire universel d'histoire et de géographie Bouillet, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.