L'Autriche conclut avec la Bavière et le Wurtemberg l'alliance défensive de Bregenz le 12 octobre et peut également compter au niveau international sur le soutien de la Russie. en France, 8e leçon. Ils sont par contre favorables, à la fois pour des raisons de politique intérieure et extérieure, à la création d'un État-nation. Benedikt Waldeck, meneur des démocrates en Prusse, a par exemple profité des faiblesses judiciaires de son royaume pour échapper aux sanctions, chose qui devient impossible avec les nouvelles décisions fédérales[63]. La Prusse annexe le Schleswig-Holstein, le royaume de Hanovre (George V est détrôné), le duché de Nassau (Adolphe est détrôné), l'électorat de Hesse (Frédéric-Guillaume Ier est détrôné) ainsi que la ville de Francfort-sur-le-Main qu'elle place sous administration militaire. La fusion des deux unions est officielle en 1833. Par exemple au début des événements, alors que le Bundestag n'est pas encore dissous, les troupes fédérales infligent la défaite aux troupes badoises de Friedrich Hecker et Gustav Struve. Hardenberg tombe finalement en disgrâce, la Prusse reste jusqu'en 1848, tout comme l'Autriche, sans constitution centrale[17],[18],[19],[20],[16]. La formation de partis politiques est interdite : le système des fractions issu de la révolution est détruit[63]. La première liaison de grande envergure est celle entre Leipzig et Dresde, longue de 115 km et dont le promoteur est Friedrich List. Cette « politique d'union » menée par la Prusse est rejetée dès mai 1849 par l'Autriche. comme une assemblée de membres, toutefois son absence aux élections l'empêche de vraiment en être un[64]. L'industrie se développant en général proche de leurs lieux d'habitation, l'immigration intérieure est dans les premières décennies de la confédération relativement limitée. En témoignent : la chanson de Nikolaus Becker « Ils ne doivent pas nous avoir, nous le Rhin allemand libre[56] », Après la guerre franco-allemande, le chancelier prussien Otto von Bismarck dicte ses conditions aux représentants français, Félix Faure et Adolphe Thiers, lors de la signature des préliminaires de paix à Versailles, en 1871. Toutefois le chef de la diplomatie autrichienne ne parvient pas à lever les résistances de la Bavière et du Wurtemberg au sujet d'un retour à un modèle de constitution de type ancien régime dans l'ensemble des États membres. Après l'assaut de la garde de Francfort en 1833, les troupes autrichiennes et prussiennes fédérales stationnées à Mayence interviennent dans la ville. Le nombre de membres de la classe moyenne, qualifiés de bourgeois en allemand, passe au cours du siècle de 15 à 30 % de la population[39],[40]. Néanmoins, il me semble qu'il soit nécessaire de mentionner ce changement! Elle met en lumière aux yeux des gouvernements allemands que la restauration, qui devait stabiliser l'Europe, vit peut-être ses derniers instants. Les régions disposant de quelques villes avec un peu d'industrie, mais qui globalement disposent de peu de secteur secondaire. En 1851, 1,4 % des entrepreneurs ont reçu une formation académique (lycée), en 1870 ce sont 37 % d'entre eux. À côté de cette bourgeoisie traditionnelle les nouveaux bourgeois émergent à partir du XVIIIe siècle. L'organisation d'une révolution n'est cependant pas à l'ordre du jour, les participants ne s'accordant pas sur les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à leurs fins[49],[50]. D'autre part, elle renforce les forteresses fédérales afin de préparer une répression de la révolution. Elle privilégie l'individualisme, est contre les États autoritaires ainsi que l'ancien régime et milite pour la reconnaissance des droits de l'homme et le droit à la citoyenneté. On peut toutefois nier que la confédération a plus d'une fédération d'Etats que d'un État fédéral. Par exemple, la. La concurrence de l'industrie met particulièrement en difficulté l'artisanat. Les États voisins de la Prusse protestent immédiatement contre les fortes taxes sur le transit dans les territoires prussiens. souhaitée]. Ces mouvements s'organisent progressivement, des associations se forment, des agences commerciales, souvent peu scrupuleuses, également. En 1861, ils sont 541 000[38]. Les autres grandes puissances ne sont en effet pas intéressées par la dislocation de l'Empire ottoman. Elle a été bien plus créée pour augmenter les recettes étatiques. La direction de l'union est assurée par une assemblée annuelle, où les décisions sont prises à l'unanimité, avant de devoir être ratifiées par chaque État. Elle est dénommée à partir de 1859 Fraktion des Zentrums (fraction du centre). Le ministre autrichien rencontre alors dans la foulée le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et Hardenberg à Teplice et y discute de ce qui devient les décrets de Carlsbad. De plus, l'Autriche et la Prusse, tous deux membres de la confédération, possèdent une grande partie de leur territoire à l'extérieur des frontières de celle-ci. L'opinion publique, nostalgique de l'époque napoléonienne, réclame la reconquête de la rive gauche du Rhin. Elle fait suite à la Confédération Germanique qui reprend les frontières du Saint-Empire Romain - ce n'est pas un hasard mais bien voulu lors de l'Acte confédéral signé suite au Congrès de Vienne. Ecoute la leçon (lue par Yildiz, 1D) 3. La Prusse remporte une victoire décisive lors de la bataille de Sadowa. En 1847, ils forment leur parti politique : l'assemblée d'Offenburg. Dans le Wurtemberg, le parti démocrate est fondé en 1866, puis est étendu à tout le sud-ouest allemand sous le nom de parti populaire allemand[64]. Un fait marquant de la période est la réunion des sept de Göttingen. Date de mort : 1866. Son soutien à la répression qui sévit dans le royaume le dessert en fait et l'empêche de sauver ses projets de constitution en Prusse. Dans le sud de l'Allemagne surtout, et en particulier dans le Bade, l'émigration est incitée par le gouvernement afin de restreindre la crise sociale[34]. • Les trois peuples germaniques qui ont occupé la Gaule sont les Bourguignons, les Visigoths et les Francs (GUIZOT Hist. Près de 500 000 Français et Wallons sont dispersés dans les contrées situées à l'ouest du Rhin ainsi que sur divers autres points de l'Allemagne. En 1866, sévit la guerre austro-prussienne dans laquelle la quasi-totalité des États allemands est impliquée. Ils ont en commun avec les premiers de vouloir la fin du système de la restauration. La tentative de constituer une police centrale fédérale échoue, mais à la place est créé un programme de coordination et d'échange d'informations entre les polices en 1851, pour lutter contre la propagation des idées révolutionnaires, qui se montre assez efficace. Afin d'obtenir la révision du traité de Londres de 1840, la France fait pression sur la Prusse et l'Autriche en militarisant sa frontière est. La Prusse et l'Autriche n'ont en fait pas intérêt à laisser à la confédération une autonomie diplomatique qui aurait mis en danger leur propre souveraineté dans le domaine. [pas clair] À la fin de son existence, la Confédération germanique se compose de 38 966 300 habitants répartis dans 36 États[44]. Toutefois il convient de relativiser, les mesures n'ont rien de comparable avec celles mises en place par certains régimes totalitaires au XXe siècle. Le gouvernement autrichien s'est toujours montré obtus à toutes réformes, cependant la montée du mouvement nationaliste le met sous pression et l'oblige à faire des concessions. En Bavière, au Wurtemberg et en Saxe-Weimar, la résistance est particulièrement vive. L'organe central de la confédération est le Bundestag siégeant à Francfort-sur-le-Main. Elle est formée lors du congrès de Vienne, en remplacement de la confédération du Rhin sous protectorat de Napoléon Ier. A.− Dans le domaine pol.Association durable d'États qui, pour mieux défendre des intérêts communs, se mettent sous la dépendance d'un organisme central commun sans renoncer à leur autonomie dans d'autres domaines. [53],[54]. En avril 1848, une Bundesintervention est prononcée contre Friedrich Hecker et ses troupes pour protéger le Grand-duché de Bade. à organiser la fête de Hambach : la « fête nationale des Allemands ». À cause de divergences de point de vue sur la politique d'Otto von Bismarck pendant la guerre, le parti nationaliste se scinde du parti progressiste en 1866. Crédits : © Ullstein Bild/ Ullstein Bild/ Getty Images. Le secteur mécanique se développe également, ainsi le nombre de fabricants de locomotives et autres machines à vapeur se multiplie dans les années 1830. Mais la véritable réapparition de l'opposition dans la vie publique vient après la révolution de juillet en France en 1830. Pour entretenir les forteresses, les États membres doivent contribuer à la caisse de guerre fédérale (Bundesmatrikularkasse). Par ailleurs les Burschenschaften sont interdites, la liberté de la presse fortement réduite Elle cherche de nouveaux moyens pour diffuser ses idées. Le Bundes-Supplementarakte, soit l'acte fédéral supplémentaire, en est le fruit. Par ailleurs, en 1865, se crée dans le Bade un parti populaire catholique. L'artisanat et la rémunération du travail à domicile sont par la suite fortement touchés par la crise, une partie de ces groupes professionnels tombe dans le besoin. On parle en général plus volontiers de l'accord final de Vienne du 15 mai 1820[29]. La structure féodale ancestrale du pays, combinée au catholicisme du souverain et au mal-être des ouvriers et artisans cristallisent les revendications. Erich Marcks ou Hans Erich Feine de leurs côtés considèrent la confédération comme une étape de transition vers l'État-nation allemand. Avec le début de la restauration, ces espoirs disparaissent. Ces nouvelles mesures doivent empêcher tout mouvement vers l'établissement de constitutions. Le nombre des Hernutes est d'environ 10 000 et on compte encore quelques milliers de mennonites, d'anabaptistes, etc[43]. Cette opposition entre les deux grandes puissances provoque de fait la fin des tentatives de réforme de la confédération germanique[66]. La loi sur les universités permet de licencier un professeur aux opinions politiques suspectes, les Burschenschaften sont interdites, la presse censurée, le tout en profond désaccord avec l'article 18 du Bundesakte. Variantes de point d'accès. Mais ce groupe d'États à des intérêts très différents : le Bade est favorable au libre échange de par sa situation frontalière tandis que la Bavière souhaite plus de protectionnisme. Ce projet est repris par le congrès de Vienne après de longues discussions et avoir été mis en concurrence avec d'autres modèles . L'échec de l'assemblée nationale de Francfort, qui ne parvient pas à créer un État-nation démocratique, et la victoire de la contre-révolution en 1849 permettent la restauration de la Confédération germanique. La Saxe et les États de Thuringe rejoignent l'union la même année. Ils ne veulent pas seulement l'égalité de tous devant la justice, mais également l'égalité politique de tous les citoyens. La Confédération qui réunit 22 des 34 États membres de la Confédération germanique (plus les six qui ont été annexés par la Prusse) couvre 415.000 km2 et rassemble 30 millions d'habitants. Le budget est du ressort du parlement, et les ministres sont responsables devant ce dernier. Ernst Rudolf Huber quant à lui considère que la confédération au départ n'était pas condamnée à l'échec en réaffirmant son potentiel de développement. En été 1848, les troupes rejoignent les forteresses fédérales sur un ordre du nouveau pouvoir central provisoire. La constitutionnalité de la conférence est elle-même douteuse, l'article 4 du Bundesakte affirme en effet que le Bundestag est la seule assemblée apte à délibérer. La répression fédérale à leur égard est beaucoup plus soutenue dans les années 1840 que celle contre les libéraux[53],[54]. Dans le royaume de Saxe les règles datant du Saint-Empire restent en vigueur jusqu'en 1832. La Maschinenfabrik Esslingen, Sächsische Maschinenfabrik à Chemnitz, August Borsig à Berlin, ou Josef Anton von Maffei à Munich, Hanomag à Hanovre, Henschel à Cassel et Emil Keßler à Karlsruhe sont autant de sociétés qui l'illustrent. L’apparition dans le langage du terme « prolétariat » et l'usage récurrent des notions de « paupérisme » dans les discours jusque dans les années 1860, sont des signes clairs de ce changement. Ainsi même si ses institutions restent dans un premier temps en place, la confédération germanique cesse alors concrètement d'exister. Bismarck renonce par contre au projet de faire perdre des territoires à l'Autriche. Il est plus fédéraliste que son homologue prussien tout en voulant également l'unité. En 1821, on dénombre 21 monarchies, ainsi que les 4 villes libres qui sont régies par des patriciens, qui sont toujours organisées par un système d'ordres. Le mouvement politique catholique est créé en 1838 quand Joseph Görres se met à éditer le Historisch-politische Blätter für das katholische Deutschland (magazine historico-politique pour l'Allemagne catholique) Alors qu'en Grande-Bretagne c'est l'industrie textile qui a mené le changement, en Allemagne les chemins de fer ont joué les premiers rôles. La Bourse [] Lire la suite Dans le chapitre « … Les représentants ne sont pas élus mais nommés par leurs gouvernements respectifs. La croissance du réseau ferré est exponentielle dans les années qui suivent : en 1840 l'Allemagne compte 580 km de lignes, en 1850 7 000 km. À l'époque le duché de Holstein fait partie de la confédération, son souverain est le roi du Danemark également duc de Schleswig qui ne fait pas partie de la confédération mais du Danemark. La Bundesexekution n'est pas prononcé, le duc s'étant profondément discrédité les années précédentes auprès des autres membres de la confédération[45],[46],[47]. Elle finit toutefois par apporter également son soutien au travers d'une Bundesexekution à l'encontre du Danemark. Dans les deux structures, l'Autriche aurait eu la présidence. Elle fut une étape importante dans la construction de l’Empire allemand, qui vit le jour en 1871. refuse de prêter serment sur la constitution et l'abroge sans que cela crée de protestation de la part de la confédération[45],[46],[47]. Mais le leader du marché reste sans conteste la société Borsig, fondée en 1841, qui déjà en 1858 a dépassé le cap des 1 000 locomotives construites tout en employant 1 100 salariés. Ces deux organisations sont surtout constituées de membres de la bourgeoisie[64]. Dans sa lutte contre le libéralisme, Metternich tente de le présenter, comme les associations étudiantes, dites « Burschenschaft », comme des dangers pour l'ordre public. La manière dont la confédération est organisée la préserve de toute guerre civile durant toute son existence, ce qui représente une période de paix relativement longue dans l'histoire allemande. Le nombre de membres change ensuite régulièrement, certains souverains décédant sans descendance ce qui conduit souvent à la fusion de plusieurs États[71]. Le conflit naît du fait que l'Église et le royaume prussien n'ont pas la même opinion sur l'éducation catholique des enfants dont les parents sont de confessions différentes. Le premier ministre Adolphe Thiers ne peut échapper à la question. Le nouveau gouvernement est alors favorable à une politique de stabilité dans le sens de Metternich. Leurs critiques n'épargnent pas non plus le despotisme éclairé et l'État centralisé. Comme au Brunswick, les protestations sont à la fois politiques et sociales. Créée par l'Acte fédératif de Vienne du 9 juin 1815 (→ congrès de Vienne), qui reconnaît son indissolubilité, la Confédération germanique, édifiée sur les ruines de la Confédération du Rhin, tient compte en partie de l'œuvre irréversible d'unification napoléonienne. Cet épisode qu'on nomme crise du Rhin s'est donc vite refermé[55]. Dans le sud-ouest de l'Allemagne, les troupes fédérales sont mobilisées contre les révolutionnaires, fin mars les forteresses sont prêtes à la guerre. Après la fin du blocus continental, l'industrie allemande se retrouve en concurrence avec celle anglaise, plus avancée technologiquement. En battant les soldats du roi de Piémont-Sardaigne Charles-Albert, les troupes autrichiennes freinent les ambitions indépendantistes des Italiens. Sur ces fondations et en réaction au Kulturkampf, le Zentrumspartei est fondé en 1870 11 000 myriamètres carrés. Signe de ce changement de situation, l'article 13 du Bundesakte prévoit que chaque État membre se dote d'une constitution, l'Autriche et la Prusse n'en mettent pas en place avant d'y être contraintes en 1848 par la révolution[8],[9],[10],[11]. Leurs raisons d'être est d'inciter les États voisins à rejoindre le système douanier prussien. Parmi ses trente-neuf membres on trouvait, outre des princes allemands (dont celui du Liechtenstein), les rois de Danemark (pour le Holstein et le Lauenbourg), d'Angleterre (pour le Hanovre) et des Pays-Bas (pour le Luxembourg et le Limbourg). En 1848, on dénombre 1 100 associations de ce type pour 100 000 membres. Dès sa formation, il participe aux élections pour la chambre des représentants de Prusse et joue un rôle majeur dans le conflit constitutionnel prussien[64]. À la création, sa superficie est de 630 100 km2 et sa population de 29,2 millions d'habitants. L'Autriche veut également que la confédération garantisse ses intérêts propres à l'extérieur des frontières fédérales. La population totale de l'Allemagne est évaluée en 1852 à 42 millions d'habitants, répartis sur une superficie d'environ Le philhellénisme, par exemple, qui se développe en réaction à la guerre d’indépendance grecque, est une manière déguisée de soutenir le mouvement national allemand. La transition vers cette nouvelle organisation est illustrée par le fait que sous le terme de prolétariat on range à l'époque les : artisans, les journaliers, les travailleurs manuels, les assistants et les ouvriers. L'archevêque de Cologne Clément-Auguste Droste zu Vischering n'est pas d'accord avec les thèses de ce dernier, et critique en outre l'État prussien qui est partisan d'Hermes et refuse de renvoyer des universités ses disciples. Article 2. À la différence des libéraux, ils mettent moins d'espoir dans la capacité individuelle à l'ascension sociale, et croient plus dans le soutien de l'État et de la société pour le progrès. Leurs domaines de compétences sont les impôts et l'ébauchage de loi, la politique budgétaire n'est de leur ressort que dans quelques États comme le Wurtemberg[16],[17],[18],[19],[20]. Le prince-électeur Frédéric-Guillaume Ier l'octroie en 1852. L'Acte fédératif reconnaît l'existence de 38 États souverains (39 en 1817), dont un empire (l'Autriche), 5 royaumes (Prusse, Bavière, Hanovre, Saxe et Wurtemberg), 8 grands-duchés, 10 duchés, 10 principautés et 4 villes libres (Francfort, Hambo… Ainsi Heinrich von Srbik remet en cause avec véhémence la vision historique promue par les partisans de la solution petite-allemande et se fait l'avocat de la solution grande-allemande et de la confédération germanique. Par ailleurs, le Bundestag a dans différentes commissions pris des décisions dans le domaine économique, sur l'immigration et dans d'autres domaines[8],[9],[10],[11]. Les fêtes où l'on chante deviennent des organisations de masse durant le Vormärz. L'émigration est par contre une solution privilégiée pour surmonter sa misère. Dans les années 1840, cela est particulièrement flagrant. Le régime du Mecklembourg est ainsi particulièrement ancien. La classe moyenne et aisée n'est cependant pas un groupe homogène. Toutefois, même si dans les ouvrages historiques sur l'histoire de l'Allemagne du XIXe siècle comme Gesellschaftsgeschichte de Wehler ou Deutscher Geschichte de Nipperdey, la confédération germanique joue un rôle important, ou si Heinrich Lutz ou Lothar Gall mettent en lumière des détails historiques la concernant, une analyse historique approfondie de la confédération manque toujours[70]. La méthode de Franz Schnabel, qui consiste à étudier les aspects sociétaux et culturels à côté de ceux politiques pour comprendre l'histoire du XIXe siècle passe largement inaperçue. Confédération germanique; confédération de l'Allemagne du nord. En parallèle se développent de véritables partis politiques, souvent issus du Nationalverein. Dans les années qui suivent le pays est marqué par de profonds différents intérieurs sur le plan politique[45],[46],[47]. Dans ce dernier État, la confédération interprète son droit d’ingérence dans un sens particulièrement coercitif : il se voit imposer une nouvelle constitution écrite directement par la confédération. En plus des tâches dont avait déjà la charge la confédération, c'est-à-dire le maintien de l'ordre et des lois ainsi que la sécurité intérieure et la défense contre les autres pays, la réforme prévoit qu'elle aurait dû désormais préserver la puissance de la confédération, tout en protégeant et améliorant le bien-être de la nation allemande. Les polémiques entre journalistes sur les questions historiques bat alors son plein : Heinrich von Sybel, membre du Nationalverein, critique vivement la configuration de l'ancien Reich, Julius von Ficker, catholique et originaire de Westphalie, publie aussitôt une interprétation opposée. Union politique qui groupa les États allemands de 1815 à 1866 ; elle comprenait 38 (puis 39 en 1817) États souverains, dont l'Autriche et la Prusse, était présidée par l'empereur d'Autriche et avait pour organe principal la Diète de Francfort. Cette bouffée de nationalisme entraîne un développement fulgurant des associations de chant pour hommes. L'objectif est encore une fois de liquider les décisions faites durant la révolution. Les professeurs faisant partie de l'opposition sont licenciés : Jakob Friedrich Fries et Lorenz Oken à Iéna, Wilhelm Martin Leberecht de Wette à Berlin, Ernst Moritz Arndt à Bonn ou les frères Carl et Friedrich Gottlieb Welcker à Gießen La classe moyenne impose pourtant incontestablement sa marque sur le siècle[39],[40]. La confédération aurait ainsi eu beaucoup de caractéristiques d'un État fédéral.  Lire l’article, La province de Luxembourg est située en Région wallonne. L'unité monétaire est pratiquement assurée par la convention de 1857 qui, au-dessus des monnaies des États, crée le thaler d'union, équivalent au thaler prussien. La décision de donner une voix à certains États et pas à d'autres repose sur les bases du droit dans le Saint-Empire, ce n'est d'ailleurs pas le seul domaine où il sert d'étalon[8],[9],[10],[11]. Ils refusent également la déchristianisation du monde. En 1852, à part les juifs, environ 22 millions d'habitants appartiennent à la religion catholique et 19 millions à l'église protestante. Le travail des femmes est très répandu, en particulier dans des branches comme le textile. Les démocrates remettent en cause le développement de la monarchie constitutionnelle. Après 1945, les fronts idéologiques perdent de leur importance sur la question et on voit la confédération germanique de manière plus nuancée. Les États de Saxe-Cobourg, Anhalt, Liechtenstein, Waldeck, Lippe, Hesse-Hombourg, Hanovre, Francfort, Brême et Hambourg sont ciblés par le comité et doivent changer leurs lois. La dernière modification de cette page a été faite le 17 décembre 2020 à 20:56. Le Hanovre et d'autres États du nord de l'Allemagne n'intègrent pas immédiatement l'union douanière. En 1815, les puissances victorieuses de Napoléon redessinent la carte de l’Europe lors du congrès de Vienne. Elle n'a apparemment pas été créée pour favoriser l'industrie, les conceptions économiques des dirigeants de l'époque n'ayant pas encore évolué. En réaction à la Révolution de Juillet, un hebdomadaire conservateur commence à paraître à Berlin : la Wochenblatt (l'hebdomadaire)[53],[54]. Alors que le Holstein est exclusivement habité par des Allemands, le Schleswig abrite à la fois des Danois et des Allemands. À l'exception de Berlin et de Vienne, où des émeutes violentes éclatent en mars 1848, l'opposition libérale, soutenue par une large part de la population, obtient rapidement et facilement des concessions dans presque tous les autres États, de manière pacifique. Ces fêtes tournent dans beaucoup d'endroits en manifestation politique[64]. Sa première mission, conformément à l'article 10 du Bundesakte, est d'écrire la constitution militaire de la confédération, c'est-à-dire décider de l'organisation de l'armée et de ses missions[8],[9],[10],[11]. Créée dans le but de réorganiser l'Allemagne après la chute de Napoléon, elle est alors formée par l'association d'une quarantaine d'États souverains, est dotée d'une constitution, d'une Diète qui siège à Francfort sur le Main, et d'un président héréditaire, l'Empereur d'Autriche. La bourgeoisie éduquée prend la tête du mouvement libéral. Otto von Bismarck est né dans une famille aristocratique prussienne en 1815. Entre 1848 et 1851, la révolution de mars entraîne de grand remaniement dans la confédération. D'autres grands États en font de même, comme la Bavière ou le Wurtemberg, suivis en 1850 de la Saxe et du Hanovre. Parmi les précurseurs, on relève Karl Ludwig von Haller qui publie en 1816 Restauration der Staatswissenschaft (Restauration de la science politique), qui influence tout particulièrement la pensée conservatrice dans le monde germanique. Le principal point commun de tous les membres de cette catégorie est le fait qu'ils doivent leurs positions à leur mérite et non à un quelconque privilège[39],[40]. Certes en politique la noblesse garde la primauté, toutefois elle est fortement influencée par les mouvements nationaliste et bourgeois. La Confédération du Rhin est un ensemble de territoires d'origine germanique rassemblés en un seul état par Napoléon en 1806, et disloquée en 1814. La Prusse fait de même peu après. En Saxe, des émeutes ont lieu d'abord dans les villes avant de se répandre dans les villages où de l'industrie textile ou des tisseurs sont installés. La Confédération germanique est un des principaux résultats des négociations du congrès de Vienne qui a eu lieu de 1814 à 1815. Par la suite le conservateur modéré Joseph von Radowitz tente d'unifier l'Allemagne au profit de la Prusse, en appliquant la solution petite-allemande, c'est-à-dire une Allemagne unie mais sans l'Autriche. En 1830, la révolte s'attaque au château ducal afin de destituer le souverain pour « incapacité à gouverner » et de le remplacer par un comité parlementaire. La période ne s'étale cependant réellement que de 1858 à 1862, avec des différences selon les États. Elle envoie les militaires à Francfort pour y maintenir l'ordre et éviter toute possible conséquence à l'assaut de la garde. L'opération tourne toutefois au fiasco, les révolutionnaires s'étant fait trahir, leurs plans sont connus de la police qui repousse sans difficulté l'attaque[49],[50]. Entre 1867 et 1870, elle n'est plus présente au parlement. Au départ il s'agit de revenir sur les acquis de la révolution. Par la suite et jusqu'en 1873, ce nombre est certes en augmentation constante, avec environ 1 000 familles, mais reste largement en retrait par rapport aux autres catégories de la bourgeoisie.