Ces exportations se font cependant au détriment des populations locales : les paysans, pour améliorer leur ration alimentaire, doivent développer des cultures d'appoint et de substitution. De nombreuses insurrections ont lieu, tant chez les Viêt des plaines que dans les ethnies des montagnes. En échange d'une aide militaire, la France bénéficierait de la propriété des îles de Touron (Hoi nan) et Poulo Condor ainsi que d'un droit de commerce et d'établissement[57]. En 1927, des jeunes Tonkinois issus de la petite bourgeoisie fondent le Viá»t Nam Quá»c Dân Äảng (VNQDD), parti nationaliste étroitement inspiré du Kuomintang chinois et qui vise au contraire à chasser les Français par une insurrection générale. Un petit royaume indépendant du ChampÄ continue d'exister jusqu'en 1822, date de son annexion complète[41],[43],[44]. Cette culture entretenait des relations avec la Chine. En Indochine, les hommes du Viá»t Minh animent à la fin 1943 des maquis dans les zones montagneuses près de la frontière chinoise et prennent temporairement le contrôle de divers villages, mais les autorités coloniales multiplient les patrouilles et les forcent bientôt à se replier. J.-C., une insurrection éclate quand le commandeur du Giao Chá» fait assassiner un notable, Thi Sách, soupçonné de fomenter des troubles. Une fois les accords signés et le retrait définitif des troupes américaines entamé, l'application du processus de paix prévu par les accords est bloqué de manière presque immédiate. à partir de mars 1965, les aviations américaine et sud-vietnamienne lancent l'opération Rolling Thunder, une campagne de bombardements massifs contre le Nord Viêt Nam, destinée à détruire les infrastructures du régime communiste et à interrompre son aide au Viá»t Cá»ng[215],[216]. La résistance contre les Français ne s'éteint pas pour autant : si la pacification du pays est achevée en 1896, l'insurrection connaît ensuite plusieurs résurgences, ce qui la fait s'étendre sur plus de deux décennies[82],[83]. Dans le courant de mars, les forces communistes réussissent une percée foudroyante tandis que l'Armée de la république du Viêt Nam s'effondre. Le lendemain, le président déchu et son frère Ngô Ãình Nhu sont abattus pendant leur transfert à l'Ãtat-major de l'armée[207],[206],[208],[209]. Presque tous les ministres sont remplacés par des mandarins plus jeunes. Beaucoup dâhommes. En 1975, le Nord Viêt Nam réalise l'offensive finale contre le Sud Viêt Nam et annexe de facto son voisin. Le plus ancien texte historique conservé qui ait été rédigé par un Vietnamien ne date que de 1339 ap. Repris, il est déposé et exilé auprès de son père, près d'Alger, puis à La Réunion. Des mandarins prennent alors le maquis aux côtés des Pavillons noirs, et reçoivent l'appui des troupes chinoises, que les Qing ont décidé de ne pas retirer. Son Tinh, pris de pitié pour les populations victimes de la folie du génie des eaux, fait surgir çà et là des montagnes pour les mettre à l'abri. Le Viêt Nam est un pays issu d'un brassage ethnique complexe. La culture de Dong Son sâéteint avec lâinvasion chinoise. Sur les conseils du Gouvernement général, il prend comme directeur de cabinet Pham Quynh, que les Français considèrent désormais comme un homme sûr. Descriptif de sa position géographique sur le continent africain. Le pays est divisé en 24 provinces, dont le souverain confie le gouvernement à ses proches. Des cadres qualifiés mais ayant travaillé sous l'ancien régime sont évincés des postes à responsabilité, au profit de bureaucrates communistes souvent moins compétents. Elle remporte plusieurs victoires éclatantes contre les Chinois, qui en viennent à lui prêter des pouvoirs magiques. L'opération Rolling Thunder, en outre, échoue d'une part à réduire les capacités du Nord Viêt Nam, dont les infrastructures peu développées peuvent endurer ce type d'assaut aérien, et d'autre part à détruire la piste Hô Chi Minh. Au début du conflit indochinois, les Français sont encore incertains quant à la stratégie à suivre et au statut politique des trois parties du Viêt Nam. Le 9 mars 1945, l'Armée impériale japonaise, dont les effectifs en Indochine ont été considérablement renforcés, réalise un coup de force contre les Français ; Decoux est arrêté, Mordant capturé, et l'armée française d'Indochine, attaquée par surprise, démantelée en moins de 24 heures. La dernière modification de cette page a été faite le 4 décembre 2020 à 10:06. Il favorise l'accès des milieux populaires aux concours de mandarins, impose des concours plus stricts pour accéder au statut de bonze ou de prêtre taoïste, et accorde davantage d'autonomie aux minorités ethniques montagnardes, tout en se montrant très sévère face à toute insoumission. Mais Nguyá»
n Kim, un mandarin fidèle aux Lê, se réfugie à Thanh Hóa au sud du Tonkin et y intronise un prince Lê : le Äại Viá»t est désormais divisé en deux, les dynasties rivales se disputant la légitimité. L'engagement des forces armées des Ãtats-Unis change radicalement la donne du conflit, que la propagande nord-vietnamienne présente désormais comme une « guerre nationale contre l'agresseur » et une lutte contre l'impérialisme américain. Grâce notamment au général Trá»nh Kiá»m, gendre de Nguyá»
n Kim, les partisans des Lê entament une lente reconquête du pays : les Mac ne sont tout à fait évincés qu'en 1592. Lors d'un congrès organisé en février 1951, l'ex-Parti communiste indochinois, officiellement dissous en 1945, renaît sous le nom de Parti des travailleurs du Viêt Nam. Au Vietnam, le nom de famille Nguyên est le plus populaire et le plus nombreux. De Gaulle envisage de remettre VÄ©nh San sur le trône mais le 26 décembre, alors qu'il se prépare à rentrer au pays, le prince meurt dans un accident d'avion. Le début du XVIIIe siècle coïncide avec le déclin du pouvoir des Trinh : l'économie du Nord se dégrade, du fait d'une mauvaise gestion et de catastrophes naturelles qui, provoquées en partie par le manque d'entretien des digues, dévastent l'agriculture. La politique de Sarraut suscite l'opposition des milieux français d'Indochine, mais contribue à gagner la confiance des Vietnamiens. Fall évalue à environ cinquante mille les victimes du conflit au Sud Viêt Nam pour la période qui précède 1965, la plupart ayant péri « sous le poids écrasant des blindés américains, du napalm, des chasseurs bombardiers et finalement des gaz vomitifs », ou simplement victimes des pratiques répressives du régime soutenu par les Ãtats-Unis[203]. Le 15 mars 1874, un second « traité de Saïgon » (dit « traité Philastre », du nom de son signataire le diplomate Paul-Louis-Félix Philastre), établit entre la France et le Viêt Nam une forme de protectorat, en des termes assez vagues : la France restitue à l'Annam les villes prises par Garnier et reconnaît la souveraineté de Tá»± Äức sur le Tonkin ; en échange, l'empereur vietnamien reconnaît la souveraineté française sur l'ensemble de la Basse-Cochinchine, y compris les provinces annexées en 1867, et garantit la liberté religieuse[80],[81]. Le système colonial développe par ailleurs une classe de professions libérales et de petits fonctionnaires vietnamiens, qui tendent à se franciser culturellement. à partir de juillet 1941, les accords Darlan-Kato régissent les rapports en Indochine entre Vichy et le Japon et les troupes japonaises peuvent stationner dans l'ensemble de l'Indochine, jusqu'en Cochinchine[128]. Le passage à l'administration chinoise directe suscite l'insoumission au sein de la noblesse locale : en 34 apr. L'arrêt du soutien financier soviétique contribue à pousser le Viêt Nam de se retirer du Cambodge : les dernières unités de l'Armée populaire vietnamienne évacuent le territoire cambodgien en 1989, mettant un terme à l'une des principales causes de l'isolement diplomatique du Viêt Nam. Les Ãtats-Unis, de leur côté, craignent un basculement de l'Asie du Sud-Est dans le camp communiste, selon la logique de la « théorie des dominos » ; bien qu'ayant participé à la conférence, ils refusent de s'associer aux accords. Alors que Bảo Äại se trouve à Cannes, Diá»m entreprend de chasser l'ex-empereur de la scène politique. Au début du mois d'août, le gouvernement de Trần Trá»ng Kim, débordé par la situation catastrophique du pays, remet sa démission. Dès 1960, d'anciens obligés de Diá»m commencent à comploter contre ce dernier[193],[195]. L'engouement pour la modernité apportée par les études va cependant de pair, au sein de la jeunesse vietnamienne, avec une crise culturelle : de nombreux membres des nouvelles élites vietnamiennes se sentent souvent coupés de la réalité sociale et historique de leur pays, sans être vraiment intégrés à la communauté française qui se réserve le véritable pouvoir. Plusieurs révoltes éclatent. Le souverain français s'abstient à la fois de promettre une intervention et de recevoir les envoyés vietnamiens. Contrairement aux Dong Son qui sont contemporains, ils travaillent le fer et non le bronze. L'usage du nom de Viêt Nam, considéré comme « subversif » et revendiqué par les nationalistes, est interdit[63]. à partir de 1881, la Cochinchine est représentée à l'Assemblée nationale française par un député[91]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 1847, la France réclame au royaume d'Annam les mêmes avantages qu'elle et le Royaume-Uni ont obtenu en Chine ; elle exige en outre que soit respectée la liberté religieuse au Viêt Nam : après un ultimatum en ce sens, un incident grave a lieu quand deux vaisseaux de guerre français détruisent les défenses côtières et la flotte vietnamienne à Tourane. L'amiral français entame le siège de Tourane dans des conditions difficiles : il ne reçoit pas de la part de la population le soutien promis par les missionnaires et les maladies ravagent les troupes. Les gouverneurs en profitent pour accroître leur autonomie en s'appuyant sur des notables Viêt, qui eux-mêmes tentent parfois de supplanter le gouverneur. En outre, le Gouvernement central, qui n'est qu'une solution de transition, manque de moyens et d'autorité[164],[165]. Les dirigeants du Dong Minh Hoï sont, eux aussi, éliminés politiquement ou physiquement. La dynastie Há»ng Bà ng compte dix-huit rois : la fille du dix-huitième roi est demandée en mariage par deux hommes, Son Tinh le génie des montagnes et Thuy Tinh le génie des eaux. Allié à l'URSS durant la guerre froide, le Viêt Nam demeure actuellement un régime à parti unique, dont le marxisme-léninisme reste l'idéologie officielle ; le pays a cependant libéralisé son économie depuis les années 1980. Khải Äá»nh lui succède sur le trône[104],[105]. De nouveaux mouvements politiques apparaissent : en 1923 est fondé le Parti constitutionnaliste, parti nationaliste et légaliste qui prône la modernisation du pays et exprime surtout les aspirations de la bourgeoisie cochinchinoise. L'amiral Decoux s'efforce de maintenir avec les Japonais un modus vivendi et de préserver la souveraineté française. Le Viêt Nam est, plus que jamais, l'un des principaux théâtres de manÅuvres de la guerre froide. Alors que les échanges avec l'URSS déclinent, le Viêt Nam développe ses liens économiques avec le Japon, Singapour et Hong Kong[238]. En 1988, le secteur familial privé est reconnu. L'ancien royaume d'Annam est désormais divisé en trois entités, toutes placées sous contrôle français : la colonie de Cochinchine et les protectorats du Tonkin et d'Annam. Bảo Äại est dès lors contraint de prendre lui-même dans un premier temps la tête du gouvernement, dont Xuân devient vice-président. La chute de Saïgon et la fin de la guerre suscitent l'espoir au sein d'une partie de la population du Sud, lassée à la fois de la guerre et de la corruption du régime sudiste. Le nouvel Ãtat est baptisé Äại Cá» Viá»t : « Äại » est une expression d'origine chinoise signifiant « grand », et « CỠ» un mot vietnamien signifiant également « grand », d'où l'expression hybride de Äại Cá» ; le nom simplifié de Äại Viá»t, soit « Grand Viêt », est adopté en 1054[24]. Mais, dans les premières années du Xe siècle, l'Empire Tang se désagrège : la Chine entre dans la période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes. En 1880, les Français créent une assemblée élue, le Conseil colonial, où siègent quelques Annamites désignés par les chambres de commerce et d'agriculture. Hô Chi Minh lui-même fait des gestes envers les Français, qui exigent cependant de leur côté l'arrêt de la guérilla : les contacts entre le chef du Viá»t Minh et Paul Mus, conseiller de Bollaert, n'aboutissent à rien de concret. Le régime de Bảo Äại, quant à lui, trouve ses cadres principalement au sein de l'élite urbaine et des propriétaires terriens, et manque de soutien populaire comme de légitimité électorale. Les Chams sont défaits en 1470-1471 : Vijaya est détruite et le Äại Viá»t annexe la région s'étendant du Col des Nuages au Col Cù Mông. La guerre du Viêt Nam, qui a pour conséquences un recul de l'influence américaine en Asie et le basculement dans le camp communiste des trois anciens pays de l'Indochine française, se solde par plusieurs millions de morts vietnamiens (les estimations pouvant aller de deux millions - soit 4 % de la population - à près de quatre millions), 2,5 millions de blessés et de mutilés et un pays à l'environnement dévasté[227],[228],[229]. La famille Trinh, dont la charge se transmet de père en fils, gouverne désormais le pays tandis que la dynastie Lê ne règne plus que symboliquement. Le souverain porte désormais le titre d'empereur (Hoà ng Äế) , celui de roi (Vương) n'étant plus utilisé que vis-à -vis de l'empereur de Chine : les Qing demeurent en effet les suzerains nominaux du pays, qui continue de leur payer un tribut[62]. Les nationalistes vietnamiens, par la suite, préfèreront utiliser le terme de Bo (région) à celui de Ky (pays) pour souligner l'appartenance des trois entités à une seule nation : l'usage contemporain, en vietnamien, tend à désigner ces trois régions sous les noms respectifs de Bac Bo (« région du Nord »), Trung Bo (« région du Centre ») et Nam Bo (« région du Sud »)[88],[89]. Le lendemain du départ d'Hô Chi Minh, l'amiral d'Argenlieu prend l'initiative de proclamer le gouvernement provisoire de la « république de Cochinchine », « Ãtat libre » présidé par le docteur Nguyá»
n VÄn Thinh et qui aura pour tâche de préparer le référendum prévu par les accords Hô-Sainteny. La poussée progressive des Viêt se fait sous la triple influence de la dynamique géographique, de la nécessité économique, et, sur le plan politique, d'une tendance à l'émulation de l'« impérialisme » chinois[34]. Le VNQDD et le Dong Minh Hoï, revenus avec les Chinois, exigent un remaniement du gouvernement en leur faveur, et de multiples formations paramilitaires sèment le désordre. à la fin du mois d'avril Nguyá»
n VÄn Thiá»u démissionne avant de prendre la fuite pour Taïwan. Les Français arrivent à Hué le 2 juillet 1885 à la tête d'un millier d'hommes, commandés par le général de Courcy : les régents prennent les devants en passant à l'attaque mais, le 7, les Français sont maîtres de la ville. En février 1962, Diá»m lance une vaste opération de lutte contre le Viá»t Cá»ng : le programme hameau stratégique est mis en place pour contrer la pénétration communiste dans les campagnes, en regroupant la population rurale dans des nouveaux villages fortifiés, construits et administrés dans une logique d'autodéfense. 3 000 hommes environ sont tués dans la bataille et la plupart des autres, faits prisonniers[176],[177]. Ses tentatives de négociations ayant débouché sur un dialogue de sourds, Montigny s'en va en laissant aux Annamites un message de représailles si les persécutions des chrétiens continuent : Tá»± Äức réagit en relançant les violences antichrétiennes par un nouvel édit. Ils y trouvent une terre fertile, mais exposée à des crues violentes et irrégulières. Jean Sainteny, envoyé par le GPRF, arrive au même moment, mais est maintenu à l'écart par les Japonais, tandis que le représentant de l'OSS pactise avec Hô Chi Minh ; ce dernier, dont le pouvoir est encore très fragile, s'emploie à consolider ses assises et à se concilier les Alliés. J.-C. Les sépultures de la culture Dong Son contiennent un riche mobilier : tambours en bronze, situles, poignards à manche de forme humaine ou animale, haches, hallebardes, crachoirs à bétel, sceaux, bijoux. Xuân entretient des contacts avec Bảo Äại (lui-même soutenu par le MRP) mais ses efforts pour constituer une « troisième force » entre l'ex-empereur et Hô Chi Minh sont ruinés par les milieux politiques cochinchinois, qui souhaitent conserver l'autonomie de la colonie. Déjà dévaluée politiquement, la monarchie vietnamienne est cette fois avilie, le fait de remplacer un père par son fils constituant en outre un viol de l'éthique confucéenne. Sur le plan politique, le VNQDD est soumis à une campagne de terreur durant les mois de juin et juillet ; ses cadres sont tués, arrêtés ou contraints à l'exil et remplacés par des dirigeants nationalistes favorables au Viá»t Minh. La capitale du royaume est Cô-loa, dont des vestiges subsistent au nord d'Hanoï. Une invasion du territoire nord-vietnamien est par ailleurs exclue pour les Ãtats-Unis, sous peine de provoquer une très grave crise internationale qui pourrait faire de la guerre froide un conflit ouvert ; ni davantage à ce stade un minage du port d'Haïphong réclamé par certains militaires américains et le Sud-Vietnam dans le but d'interrompre le flux croissant d'armes soviétiques à la RDV. Le territoire des Nguyá»
n est par contre appelé par les étrangers Cochinchine, d'après un terme inventé au XVIe siècle par les navigateurs portugais pour désigner la région de Äà Nẵng[48],[49]. les Viêt (ou Kinh), qui constituent environ 80 % de la population du Viêt Nam, se considèrent comme les descendants directs des Bac Viêt, et s'appellent parfois Con rá»ng cháu tiên, soit « fils du dragon, descendants de la fée ». J.-C., des populations de langue austronésienne, les Cham, sans doute venus de l'île de Bornéo, s'installent sur le littoral du Viêt Nam central. Le pays est officiellement réunifié l'année suivante sous son nom actuel de république socialiste du Viêt Nam. Les territoires annexés dans ce que les Occidentaux appelaient la Basse-Cochinchine deviennent la Cochinchine française. Decoux, tardivement informé, est censé couvrir Mordant. La guérilla étend alors son contrôle à environ 65 % du territoire sudiste[204],[205],[206],[202]. Si la sinisation dote le pays d'une structure étatique, elle contribue cependant aussi à constituer une élite politique mandarinale accrochée à ses privilèges[38]. J.-C. jusqu'à la chute de la dynastie Lý au XIIIe siècle. Le nouveau roi établit la capitale sur le site de l'actuelle Hanoï, et donne à la ville le nom de ThÄng Long[26]. The latter conflict ended⦠Read More; China Bien que l'analphabétisme demeure très répandu, le développement de la scolarisation et du quá»c ngữ contribue à susciter chez les Vietnamiens, surtout dans les agglomérations, une vraie soif d'apprendre. Le début de la guerre de Corée pousse les Américains, qui craignent la contagion communiste en Asie, à accélérer et à accroître leur aide à l'effort de guerre des Français en Indochine[167]. La Cochichine, administrée directement par les Japonais, demeure cependant séparée des deux autres ky. Après avoir un temps songé à mettre Ngô Äình Diá»m à la tête du gouvernement, les Japonais choisissent un nationaliste plus effacé, Trần Trá»ng Kim, comme Premier ministre du Viêt Nam. Paul Bert prend des mesures pour associer les Vietnamiens à la gestion de leur pays : il crée notamment un conseil de notables, qui ne dispose cependant pas d'un pouvoir réel.