Au sujet des blessures de Lamadrid, voir : Scenna, Miguel Ángel. Cet appel à la résistance se fit au nom d’Urquiza, de qui on escomptait recevoir l’aide. À cet effet furent convoquées de nouvelles élections provinciales, dont le Parti autonomiste national sortit triomphant. Dans la foulée, il attaqua Peñaloza, et le vainquit le 10 février dans la bataille du Río Colorado, dans le sud de la province de Tucumán. Quelques jours plus tard, de retour dans les plaines, son armée fut totalement détruite par Arredondo. À Mendoza, le gouverneur Pedro Pascual Segura fut renversé sur les instances de Rosas en mars 1847. Rivas toutefois exigea sa démission, et Videla dut fuir pour le Chili. Simultanément, le colonel Felipe Varela, à la tête d’une petite division, pénétra en Argentine depuis le Chili et occupa l’ouest de la province de La Rioja, puis organisa une campagne militaire contre la province de Catamarca, où il disposait d’alliés. Pendant qu'il combat l'incendie sur le Sheffield, le Yarmouth subit l'attaque d'un sous-marin de la classe Guppy qui lui lance neuf torpilles. Plusieurs parmi eux avaient rejoints la troupe en qualité de citoyens et se considéraient francs des obligations militaires des troupes de ligne[24]. Ce retardement provoqua la défaite de Quiroga le 25 février 1830, dans la bataille d’Oncativo, appelée également bataille de Laguna Larga. López se replia vers le nord, en chargeant le général Juan Apóstol Martínez de couvrir sa retraite. Rodríguez fut nommé directeur de la guerre que l’on se proposait de mener contre le gouvernement central. Les deux armées disposaient de forces équivalentes, autour de 24 000 hommes chacune, sans grande disparité quant à l’armement. Chaque province acquérait une souveraineté absolue, le gouvernement national cessait d’exister, et il était envisagé de convoquer un congrès pour rédiger et sanctionner une constitution et former un gouvernement, évidemment fédéraliste. L’Argentine, bientôt rejointe par l’Uruguay, s’engage dans cette guerre inégale qui dure de 1865 à 1870 et dont la population paraguayenne sort décimée : seuls 230 000 de ses 400 000 membres en réchappent. Cependant, proche déjà de la Cordillère, il fut derechef vaincu à Leoncito, et finit comme réfugié au Chili, où, lorsqu’on lui demandait comment il se portait, il avait coutume de répondre : « Comment cela pourrait-il aller pour moi ? https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerres_civiles_argentines&oldid=171365257, Article contenant un appel à traduction en espagnol, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. 28 juin 1914. À sa place fut d’abord nommé Pedro Nolasco Rodríguez, qui tenta de protéger les Reynafé, mais remit sa démission devant les preuves de leur participation au crime. Dans les milieux conservateurs de l’intérieur du pays, ces mesures furent interprétées comme des « hérésies ». Après l'échec des négociations en janvier 1982, les plans sont finalisés et l'invasion est prévue pour le mois d'avril. À la suite d’une infructueuse intervention fédérale confiée au gouverneur tucuman Salustiano Zavalía, le président Derqui ordonna l’intervention du général Octaviano Navarro, lequel à son tour obligea Zavalía à lui apporter son aide. Pourtant, à sa surprise, Quiroga regroupa ses hommes et revint l’attaquer le lendemain matin, mais fut battu derechef. Le congrès procéda à la dissolution de la législature portègne, et quelques jours plus tard entra en jeu le gouvernement provincial. Une semaine plus tard, Fructuoso Rivera envahit Entre Ríos, s’emparant de la ville (argentine) de Concepción del Uruguay. À sa place fut élu le général Juan Ramón Balcarce, héros de la guerre d’indépendance, tandis que Rosas se lança dans une campagne militaire dans le désert pour affaiblir les forces combattantes indigènes du sud et, dans la mesure du possible, d’y conquérir des terres. Voyant le gouvernement miné par le dérèglement et la corruption, Lavalleja tenta de le renverser, mais ses quatre tentatives successives échouèrent totalement. à confirmer][22]). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gutiérrez pour sa part reprit son poste de gouverneur à Catamarca. Le 25 février 1821, Catamarca proclama aussi son autonomie. Ces derniers partent de HMNB Devonport à Plymouth (Royaume-Uni) et de HMNB Portsmouth à Portsmouth. En janvier 1869, Varela fit une ultime et vaine tentative, assez pitoyable, de retourner en Argentine et de ressusciter le parti fédéraliste dans l’intérieur du pays, mais fut battu dans la Puna. Après l’échec des tentatives d’invasion de l’État de Buenos Aires, Urquiza négocia l’intégration pacifique de la province rebelle, mais n’eut pas davantage de succès. Toutefois, Aberastain refusa et monta une armée pour repousser l’avancée de Saá. Urquiza, qui n’avait aucune nouvelle de son aile gauche, décida de ne pas envoyer chercher la réserve pour combattre, et de se retirer du champ de bataille, avec sa cavalerie et ses troupes de réserve. Il s’embarqua secrètement à destination de la Grande-Bretagne, d’où il ne revint plus jamais en Argentine. En février 1839, avec le concours d’Ibarra et de Cubas, éclata à Córdoba une révolution contre Manuel López. Cette défaite entraîna la dissolution du Congrès et la démission de Rondeau. Les techniciens argentins qui connaissent le câblage des Exocet MM38 utilisés sur leurs destroyers T42 depuis plus d'un an réussissent à faire le câblage des Exocet AM39 sur les quatre Super-Étendard « bons de vol Â»[19]. Lamadrid, qui s’était porté au secours de Gutiérrez, fut battu par Quiroga dans la bataille d’El Tala, le 27 octobre, dans les confins nord de Catamarca. Dans la province de Tucumán, le dirigeant unitaire Ángel López, neveu du général Javier López, tenta de renverser Heredia, mais échoua et s’enfuit à Salta. Le nouveau Directeur suprême, Alvear, remit Montevideo aux fédéralistes et offrit d’octroyer l’indépendance à la Bande orientale ; cette offre fut toutefois repoussée. Il échoua cependant et trouva refuge à Tucumán, sous la protection du gouverneur Alejandro Heredia, qui rejeta la demande d’extradition introduite par Latorre. Le 25 mars, le navire de patrouille pour l'Antarctique de la Royal Navy HMS Endurance reçoit l'ordre d'expulser des ferrailleurs civils argentins venus démonter une installation de chasse à la baleine sur l'île de Géorgie du Sud, et accusés par Londres d'être des militaires argentins[10]. La campagne militaire de Juan Lavalle contre Juan Manuel de Rosas dura quasi trois ans, sans aucune interruption ni trêve. Parmi ceux-ci figurait l’Argentine : se saisissant de prétextes puérils, ses représentants exigèrent de la part du gouverneur Rosas, entre autres vexations, le même traitement pour la France que celui que le gouvernement de Buenos Aires réservait à l’Angleterre. Appelé par les fédéralistes de Córdoba, il envahit cette province, dans la capitale de laquelle le commandant Simón Luengo renversa le gouverneur et accueillit le Chacho, qui fut reçu en triomphe par les fédéralistes. La représentante des États-Unis à l'ONU, Jeane Kirkpatrick, soutient cette dernière approche. Pour toute cette section, se reporter à l’article de Pérez Fuentes, Gerardo. Le 14 juin, le commandant de la garnison, Mario Menéndez (en), offre sa reddition avec 10 254 hommes. La province de Santa Fe, jusqu’alors la plus affectée par la guerre civile, put jouir d’une décennie de paix. 29]. Margaret Thatcher met fin à un programme d'aide aux réfugiés latino-américains fuyant les persécutions, qui avait été introduit par le précédent gouvernement travailliste. À ce sujet, se reporter à Cervera, Manuel. Sur le plan humain, le bilan de cette guerre est de 907 tués soit 649 militaires argentins, 255 militaires britanniques et trois insulaires. Ne pouvant monter à cheval à cause de ses rhumatismes, Quiroga dut diriger les opérations depuis le siège de cocher d’une diligence. Presque au même moment que la mutinerie d’Arequito éclata dans la province de San Juan une rébellion des troupes de l’armée des Andes, inaugurant un processus de chaos politique qui amena la dissolution de la province de Cuyo[. Bientôt, profitant de ce qu’Urquiza était en campagne en Uruguay, les Madariaga envahirent la province d’Entre Ríos, à la tête de 4500 hommes, très majoritairement de cavalerie. À San Juan, le gouvernement de Virasoro n’était guère aimé. 31]. Les hypothèses les plus courantes attribuent cette action inattendue soit à une maladie rénale de Urquiza, soit à la méfiance de celui-ci vis-à-vis du président Derqui, dont il redoutait une trahison. Omill représente un tel cas, et la quasi-totalité de ses successeurs également. En apprenant la nouvelle, Sarmiento s’exclama : « J’ai applaudi la mesure, précisément pour sa forme. Une nouvelle tentative fut entreprise en décembre 1855 : José María Flores débarqua à Ensenada, pendant que Costa de son côté fit de même près de Zárate, avec moins de 200 hommes. Durant près de trois mois, les armées restèrent l’une en face de l’autre sans combattre, pendant que Rosas faisait parvenir à Echagüe d’importants renforts. Le lendemain, le premier groupe de destroyers (HMS Antrim) arrive à l’île de l'Ascension. Ce faisant, il se privait de la possibilité de désarmer Peñaloza, lequel en effet gardait ainsi la main sur les armes de ses hommes. Une fois débarqués, les quelque 10 000 hommes du corps expéditionnaire bénéficient de 40 largages effectués par des Hercules. Ils s'en emparent et font leurs premiers prisonniers britanniques. Peu de temps après fut élu gouverneur de Buenos Aires Martín Rodríguez, lequel, avec le concours de Rosas, réprima une éphémère révolution dirigée par le colonel Manuel Pagola. Il arriva jusqu’à Merlo, où il fit halte. Lamadrid arriva à San Juan quelques jours après et la trouva abandonnée par les fédéralistes. Le Pérou soutient non seulement l'Argentine diplomatiquement mais aussi militairement, avec des opérations de renseignement et la vente, malgré l'embargo, de dix Mirage 5-PA pour 5 millions de dollars chacun (alors qu'ils étaient estimés à 20 millions de dollars chacun). Parmi eux se détachaient José Cubas, de Catamarca, et Marco Avellaneda, de Tucumán. Celui-ci fut battu quasiment sans lutte et dut quitter San Luis pour se réfugier dans la province de Córdoba. Puebla, l’ultime caudillo de San Luis, se ligua avec les Ranquels et attaqua Villa Mercedes, mais périt dans l’offensive. La communauté internationale se montre plus divisée car, pour certains États, il s'agit d'un conflit entre un pouvoir colonial et un État régional. Les vaincus se replièrent sur la province de Salta, où Lavalle voulut organiser la résistance. Toutefois, le principal bénéficiaire de ce commerce était le gouverneur Urquiza, lequel, frappé dans ses intérêts personnels, en plus d’être convaincu aussi de la nécessité d’une organisation politique constitutionnelle, guettait depuis lors l’occasion d’en terminer avec Rosas. En mars 1945, alors que la victoire des alliés ne fait aucun doute, l’Argentine déclare la guerre à l’Allemagne et au Japon et signe un mois plus tard l’acte de Chapultepec. Le 1er janvier 1840, Ferré déclara la guerre à Rosas, et le 27 février, Lavalle commença son avancée sur Entre Ríos. Enfin, avant l'assaut final contre Port Stanley, le président Reagan demande à Margaret Thatcher de bien vouloir renoncer à l'opération et permettre une issue qui sauverait la face des Argentins, à savoir un cessez-le feu et une supervision internationale, ce que Thatcher refuse à trois reprises. Le 7 avril 1502, Americo Vespucci passe par un archipel qui semble être les Malouines. Lamadrid se retira jusqu’à Tucumán, à l’effet d'y réorganiser son armée. Cependant Dorrego, en raison du manque de fonds et de la pression anglaise, se vit contraint de souscrire à un traité de paix qui prévoyait l’indépendance de la province Orientale, sous la dénomination de République orientale de l’Uruguay. Il se termine le 14 juin 1982 par un cessez-le-feu. À titre préventif, Sarmiento écarta de leurs commandements militaires les chefs les plus engagés, mais le commandant naval Erasmo Obligado refusa d’obéir et lança le 23 septembre une révolution, à la tête de deux canonnières. Varela se déplaça vers l’ouest de la province de La Rioja, mais refusa de fuir au Chili : il résista plusieurs mois dans l’intérieur de la province et mena des incursions répétées dans l’ouest des provinces de Catamarca et de Córdoba. », « Je veux mener dans La Rioja une guerre de police. Bien qu'inférieurs en nombre (un contre trois), les parachutistes britanniques approchent et attaquent, les 27 et 28 mai, les sites de Darwin et de Goose Green tenus par le 12e régiment d'infanterie argentin. La défaite du Parti fédéraliste toutefois n’était pas encore totale ; grâce à sa décision de supposer caduque la Confédération argentine à la suite de la bataille de Pavón, le général Urquiza avait su se maintenir comme gouverneur de la Province d'Entre Ríos, loin de l’influence de Buenos Aires.