Depuis les violents conflits en 2011, la Côte d’Ivoire tente de se reconstruire avec un développement économique et social devenu le moteur de la pacification du pays. Cependant, faute de réconciliation nationale, d’un manque de résolution des problèmes fonciers et des conflits intercommunautaires sous-jacents, le contexte politique ivoirien n’a pas d’avenir serein. Au lieu d'une indexation sur une seule monnaie, le Peso aurait été lié à un panier de monnaies. Pourquoi es-tu là, en France? Jacques Le Cacheux, Conseiller scientifique à l'OFCE et professeur d'économie à l'Université Les régions refusent les sacrifices et créent des succédanés de la monnaie comme le patacón. En 2016, au début du mandat de Mauricio Macri, elle s'élevait à 20% du PIB. Le but est de mettre fin à l'inflation en dissuadant l'État de recourir à la « planche à billets ». Le péroniste Eduardo Duhalde le remplaça un jour plus tard. Le paradoxe est que le FMI est totalement opposé par principe aux currency boards ! Aujourd’hui, le discours officiel met en avant un cercle vertueux qui caractériserait l’économie nationale. Les particuliers et les entreprises peuvent détenir aussi bien des comptes libellés en peso qu'en dollar. Les organisations fascistes devinrent de plus en plus actives et prônèrent l’établissement d’une dictature. Certains, habitués aux revirements de la politique argentine, craignent que le couple dollar/peso ne soit finalement cassé. 1998, frappe la Corée, la Malaisie, l’Indonésie et les Philippines. Ainsi, la crise mexicaine et son effet « tequila » ont entraîné l’Argentine dans une crise financière brutale : les flux de capitaux internationaux refluaient massivement à partir de 1995. Depuis octobre, sur le marché noir, la livre libanaise a perdu 80% de sa valeur. Ils avaient l'apparence de billets de banque et étaient acceptés comme moyen de paiement dans beaucoup de magasins, même si souvent une surtaxe était alors ajoutée. L'ouverture des banques fut interdite plusieurs jours, afin d'enrayer la vague d'achat de dollars. Le gouvernement argentin étudie actuellement[Quand ?] Et pour cause. Cela lui interdit de facto l’accès au crédit, l’enfonçant davantage dans la crise. À la suite de la dévaluation du réal[6], les produits brésiliens envahissent le pays. Gouvernement argentin | Le premier groupe de créanciers à entrer en négociations pour le projet fut celui des créanciers argentins, dont une grande partie des titres de dettes portaient sur les fonds de pension (AFJP). L’ampleur de la déstructuration de la politique sociale provoquée par la crise économique argentine de 2001. En définitive fut appliqué le Plan Bonex II ou Plan BODEN, par lequel les comptes en dollars étaient convertis en une large palette de valeurs avec une durée de validité de 5 à 10 ans (Boden). Les experts en économie de son entourage décidèrent d'entamer une dévaluation du peso. Fond Monétaire International | Le modèle des années 1990. En fait, le changement existe bel et bien, mais il repose non seulement sur les politiques adoptées pour gérer la crise mais aussi sur le régime institutionnel hérité des années 1990. Par exemple, en 2002, l’Argentine devait faire face à des primes de risque supérieures à 4.000 points de base, ce qui signifie que si le taux d’intérêt du marché était de 5 %, l’Argentine devait emprunter à un taux de 45 %. L’Argentine est à court de liquidité, et la population se rue sur les banques pour échanger leurs pesos contre des dollars. Les structures de l’ESS (associations, coopératives et mutuelles) sont peu touchées par la crise. Le gouvernement argentin excipait des latitudes constitutionnelles des États régionaux. La crise argentine est une grande crise économique, politique et sociale survenue en Argentine entre 1998 et 2002, et dont certaines conséquences se prolongent jusque dans les années 2010. Le plan argentin de conversion de dette (canje) fut en effet drastique pour les créanciers privés. Son projet d'une taxe sur les exportations du soja et du tournesol, seul secteur réellement prospère depuis la dévaluation, provoque des troubles sérieux avec les organisations patronales rurales, et a finalement été abandonné[13]. Les crises de l’Asie (1997), de la Russie (1998) et du Brésil (1999) ont toutes contribué d’une façon ou d’une autre à celle de l’Argentine. L’économie est en récession depuis près de deux ans, l’inflation dépasse les 53 % et le taux de pauvreté atteint près de 40%. Le FMI annonce que la communauté financière peut désormais avoir confiance et doit investir en Argentine. Il remonta quelque peu au milieu des années 1990 lorsque plusieurs se mirent à espérer que léconomie allait bientôt recommencer à croître, mais comme cela ne se produisit pas, le prix des actions chuta de nouveau. À partir de 2001, ces cercles devinrent un véritable phénomène de masse, et pratiquement chaque quartier de chaque ville avait à cette époque son propre cercle d'échange. La cause immédiate de la crise est le choix des autorités argentines, au début des années 1990, d'utiliser la technique du currency board (ou caisse d'émission) lié directement au dollar pour stabiliser une économie marquée par une inflation presque permanente depuis la Seconde Guerre mondiale. On parle de « miracle argentin ». Le pays a depuis les années 80 appliqué rigoureusement les lettres d'intentions des experts de Washington. Depuis la crise de 2001-2002, les règles macro-économiques ont changé en Argentine. Il proposa un plan pour sortir de la parité fixe 1:1 avec le seul dollar. une loi d’expropriation qui permettrait le transfert légal des usines occupées aux travailleurs[12]. Mais la grave crise économique mondiale de 1929 a eu des conséquences dramatiques en Argentine. Fin 2002, l'économie montrait une évolution clairement positive, les effets favorables de la dévaluation devenant réellement observables (principalement, la compétitivité des produits argentins sur le marché international). Mais l'inflation grignotait inéluctablement ces aides. Pour réussir, une déflation suppose la réduction des salaires publics et privés. Quand plusieurs de ses voisins importants ont dévalué leur monnaie (comme le Brésil), l’Argentine s’est retrouvé avec une monnaie surévaluée pour la région, ce qui a rendu plus chères ses exportations par rapport à celles de plusieurs pays latino-américains et aggravé son déficit courant. En août 1998, c’est au tour de la Russie, et la crise russe déstabilise le Brésil à la fin de 1998 et au début de 1999. Celle-ci alliait, avec une certaine habileté, la répression, le populisme, l’attachement au catholicisme, le réformisme, le neutralisme et le nationalisme. Lire Arnaud Zaccharie, « Aux origines de la crise argentine », dans le dossier « Crise de la dette argentine » du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM). La question est de savoir si ces crises proviennent du capitalisme lui-même ou sont consécutives à des chocs externes, si le passé permet d’éclairer le présent. ses.ens-lyon.fr/articles/la-crise-economique-europeenne-partie-1-148533 Les résistances sociales à la déflation sont très fortes surtout de la part des administrations et des collectivités locales. Dévaluer le peso n'est pas possible car tous les comptes sont libellés dans la double monnaie dollar et peso, les contrats ayant été signés en partant du principe que les deux monnaies étaient définitivement à parité. 2.3.3. Mots et Grumots (2003) de . Cristina Kirchner, qui a succédé à son mari en 2007, a recours à tous les expédients possibles pour financer son budget. L'Argentine est entraînée dans une déflation sévère. Il s’en suivi une inflation structurelle (de 25 % par an de 1943 à 1974) qui dissuada l’épargne et encouragea la fuite des capitaux. 57% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et le taux de chômage dépasse les 20%. Le péroniste Adolfo Rodríguez Saá occupa provisoirement la fonction de président. La récession amplifiée par les mesures d'économie drastiques exigées par le Fonds monétaire international (FMI), en contrepartie de son aide en dollars, est extrêmement violente et entraîne une hausse spectaculaire de la pauvreté ainsi que d'importants mouvements sociaux et de rapides changements politiques. » Les étrangers face à l’injonction permanente de justifier leur présence, L’Amérique Latine, des sociétés en pleine recomposition: quelques enjeux pour la construction de paix, La responsabilité des autorités politiques à l'égard de la paix, Réformer les rapports économiques pour préserver la paix, Réformer les relations politiques pour préserver la paix. C’est potentiellement la plus grave crise de l’histoire du transport aérien. La crise ouverte argentine a été déclenchée en décembre 2001 par la mise en place du « corralito » (le gel des dépôts bancaires) et la suppression du versement d’une branche du prêt accordé par le FMI. La dévaluation soudaine du réal brésilien et la montée constante du dollar provoquent rapidement un blocage des exportations. La responsabilité des autorités politiques à l'égard de la paix | Les prix de limmobilier seffondrèrent également pendant la récession, de 80% entre 1991 et 1998 (Herbener 1999) Le produit n… Ce sont en réalité, comme presque partout dans le Tiers-Monde, les populations pauvres qui supportent la majorité de la pression fiscale : la TVA est passée de 14 à 21 % ce qui a frappé de plein fouet ceux qui consacraient la majorité de leurs revenus aux besoins de première nécessité, c’est-à-dire les plus pauvres. À partir de 1999, une spéculation mondiale sur le dollar et les bourses américaines portent le dollar à des sommets. Ils prônent la privatisation de nombreux secteurs économiques, d'Aerolineas Argentinas à l'eau, l'électricité ou les retraites. Mais la spirale était inexorable. Aux origines de la crise argentine Arnaud ZacharieÂ, CADTM, 21 décembre 2001 L'Argentine est connue pour être un des élèves privilégiés du FMI (Fonds monétaire international). Le gouvernement fait alors appel au FMI pour éviter d'avoir à démonter le currency board et d'entrer en conflit avec la communauté internationale. C'est un pays en crise. Le gouvernement De la Rua devint ainsi dépendant d’un prêt de 1,2 milliards de dollars du FMI que ce dernier conditionnait à une politique de « déficit zéro ». La croissance a été de – 2,5 % en 2018 et devrait rester négative en 2019. Sa croissance rapide reposait sur le dynamisme du secteur primaire et ses effets d’entraînement sur les industries agro-alimentaires, les transports et le commerce. 108, no. L'origine de la crise financière des subprime (2007-2008) viendrait de la déréglementation aux USA, mais en réalité ce sont les titrisations des dettes accordées à des ménages peu fortunés qui ont été à la base des actifs toxiques des banques européennes ! Tout le monde voulait convertir ses pesos en dollars et rapatrier chez soi les dollars déposés. Les résultats sont immédiats : le taux d'inflation passe sous 10 % en 1992[4]. Cette « pesification asymétrique » occupa beaucoup les tribunaux argentins, à la suite de quoi il fut établi que même les dettes pouvaient être converties à un taux 1:1 (plus un indice d'inflation, le CER). Argentine, L’Argentine est connue pour être l’un des bons élèves du Fonds monétaire international (FMI). Les revenus de l’État argentin n’ont pas augmenté puisqu’ils dépendent des revenus de la population et ces derniers sont en chute libre. Le cours du peso continuait à varier, et atteignit vers le milieu de l'année des valeurs de près de 4 pesos pour un dollar, valeurs auxquelles il stagna grâce au soutien de la monnaie mis en place par la Banque centrale. Le deuxième problème auquel l’Argentine a dû faire face est celui de la question budgétaire. Cette crise vient de loin et de nombreux facteurs sont liés à celle-ci. L'Argentine put rembourser quoique avec retard sa dette vis-à-vis du FMI. Les origines de la crise économique de l’Argentine en 2001. Des contradictions internes (1930-1989), de la dictature à la démocratie. En fait le FMI considérait qu'il était vain de soutenir un pays qui avec environ 200 papiers monnaie de circonstance continuait à dépenser au-delà des limites qu'il considérait comme raisonnables. Les marchés avaient confiance et les capitaux internationaux affluaient. Carlos Saúl Menem (Parti justicialiste), président de 1989 à 1999, affirme : « l'État fédéral ne devra plus s'occuper que de la justice, de l'éducation, de la santé, de la sécurité et des relations internationales. En revanche, les dettes pouvaient être remboursées immédiatement au taux de change 1:1. En 2006, ses usines fabriquaient plus de 900 000 téléphones portables et géraient environ 275 millions de composants par jour. Le 24 mars 1976, le commandant en chef des armées, le général Videla, s'impose par pronunciamiento militaire. Enjeux et limites de la stratégie actuelle Jonathan MARIE Laboratoire d’Économie Dionysien Université Paris 8 jonathanmarie@yahoo.fr Résumé – L’article a un double objectif. Par la suite, d'année en année, les responsables de l'économie annonceront la fin de la crise pour… l'année suivante. (2006). Ce rebond ne s’est pas produit spontanément, mais résulte de l’application persévérante de mesures économiques par les pays concernés et d’un appui financier de grande envergure apporté par la communauté internationale, en particulier dans le cadre de programmes appuyés par le FMI en Indonésie, en Corée et en Thaïlande. Aujourd’hui, le discours officiel met en avant un cercle vertueux qui caractériserait l’économie nationale. À bien des égards, la crise – qui a été particulièrement sévère – n’y est pas seulement économique mais aussi politique et elle s’accompagne d’une perte de confiance dans la validité du « système espagnol » en vigueur depuis 1978. Le corralito aggrava la crise de confiance, en Argentine comme à l'étranger, et provoqua la colère de la classe moyenne (coupée de son épargne), qui l'exprima d'abord par une grève générale le 13 décembre, et finalement les 19 et 20 décembre par une série de manifestations massives, pendant lesquelles 300 magasins sont pillés (cacerolazo)[9]. En mars 1981, le général Videla fut remplacé par le maréchal Roberto Viola, lui-même destitué en décembre de la même année par le commandant en chef des armées Léopoldo Galtieri. Brand, Ulrich (Hrsg.) Fiche de défi Fiche 23 / 43 [>>] fiche suivante : Les origines de la crise économique de l’Argentine en 2001. Ces réformes ont aussi entraîné une reprise des investissements étrangers. Aussi la rupture des années 1974-1975 est-elle perçue comme un événement passager, dû à une cause fortuite : la hausse des prix du pétrole. Ils imposent de redresser les comptes publics et d'éviter les déficits structuraux. C'est à cette époque que s'implantent des entreprises comme Suez, avec la privatisation de l'eau par Menem, Ford, Carrefour, EDF, Lockheed Martin (privatisation de Fábrica Militar de Aviones). Festival Images migrantes "Du migrant au sujet politique", Cameroun : Une approche critique de la notion de l’ethnie à partir de Baba Simon 3/3, « Pourquoi as-tu quitté ton pays? À priori, le système de caisse d’émission semblait fonctionner tout à fait convenablement en Argentine mais il est vite devenu évident que tel n’était pas le cas. La résistance de ce modèle économique au sein duquel les travailleurs participent à la gestion de l’entreprise devrait valoriser l’ESS.